À lui seul, Jin Woo représente la meilleure raison que j'ai de me lever chaque matin et ce, depuis que je suis petite. Bien sûr, et depuis plus d'un an, j'ai deux bonnes raisons de me lever, ce deuxième argument s'appelant Ki Suk ; mais je pense que si mon meilleur ami – et mari – n'était pas là, je serais une mère bien pitoyable. Pourtant, je ne lui demande pas grand-chose : la seule et unique responsable de cette situation c'est moi et je ne veux pas le forcer à devenir un père exemplaire pour mon fils. J'ai déjà une dette énorme envers lui, sans lui devoir l'éducation de Ki Suk... J'ai fait une boulette, une boulette qu'aujourd'hui j'aime plus que tout et je suis prête à l'assumer seule, mais étrangement, Jin Woo semble vouloir prendre une place importante dans la vie de Ki Suk et je lui en suis plus que redevable. Quel meilleur père pour mon fils que mon meilleur ami ?

Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est le « père » de mon fils, ça serait lui octroyer un statut qu'il ne mérite pas, mais disons que sans lui ma vie aurait été bien différente. Déjà, son absence, m'aurait épargné de longues années de douleur pendant lesquelles je le voyais défiler au bras de filles aussi superficielles qu'éphémères, alors que moi je crevais d'amour pour lui et qu'il ne s'en rendait pas compte. Ensuite, son frère, n'aurait pas été obligé d'assumer une partie de ses conneries se réduisant à être enchaîné à une fille pour laquelle il n'éprouve que de l'amitié. Enfin, je n'aurais pas tant eu à souffrir. Je n'aurait pas eu à essuyer neuf mois de tortures aussi bien physique que psychologique. Si Dieu sait que je l'ai aimé de tout mon être, il peut également être témoin de la haine que je lui porte aujourd'hui. Même si je suis curieuse de savoir ce qu'il est devenu (peut-être est-il mort dans une ruelle?), je ne lui accorderais jamais le droit de voir Ki Suk. Ce bébé est le fils de Jin Woo, pas le sien.

À venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir.

À venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir.

À venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir.

À venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir, à venir.