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 Park Ewon - Because every dream is a love song

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AuteurMessage

Park Ewon
hey ! i'm Park Ewon

Messages : 25
Age : 33
Secta ? : non.
Filière &année : Musique, spécialité composition/instruments - 3ème année
Emploi : DJ - Il mixe trois nuits par semaine à l'Oxford
Situation amoureuse : I don't know where my heart is
Park Ewon - Because every dream is a love song Empty
MessageSujet: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptySam 28 Jan - 15:27

Park Ewon;
featuring. Shin Soo Hyun [U-Kiss].



Park Ewon - Because every dream is a love song Icon01e
âge : 21 ans.
date &lieu de naissance : 24 octobre 1990, à Donghae dans la Province de Gangwon.
nationalité : coréen.
orientation sexuelle : bisexuel.
comment voyez-vous votre avenir ? : DJ à Paris ou Londres.
filière / métier : musique, spécialité composition/instruments en troisième année.
signe(s) particulier(s) : un tatouage représentant un scorpion dans un lotus à la hanche gauche, trois piercings aux oreilles (2 aux lobes, 1 à l'hélix de son oreille droite). C'est un véritable drogué du bon café. Son coktail préféré est le Screaming Orgasm : il s'en fait au moins un par jour. Il fume de temps en temps, des Malboro Lights toujours. Son parfum et lui, XS de Paco Rabanne, c'est toute une histoire. Sa maison de couture préférée est Dior, dont il possède un certain nombre d'habits. Il fait de la boxe. Il parle couramment l'anglais et le français. Le personnage qu'il respecte le plus et qui lui sert de modèle est le DJ et compositeur Jeff Mills. Ewon étant ce qu'il est, sa musique a un style tout particulier dont il est très fier. Il joue du piano et de la trompette. Il mixe également trois nuit par semaine à la discothèque Oxford.
groupe : ingenosius.
poste vacant ? non.



THIS IS WHO I AM;
Si vous demandiez aux gens de me décrire en quelques mots, ils vous répondraient invariablement « scorpion », « DJ », « totalement décalé » et « unique ». Ces quatre termes peuvent ne pas vous parler au départ parce que vous ne me connaissez pas, mais ils sont des plus explicites pour qui sait. Ils sont la description la plus précise et la plus parlante que l’on puisse faire de moi. Ils représentent tout ce que je suis…
Park Ewon, vingt-et-un ans. Né un vingt-quatre octobre mille neuf cent quatre-vingt-dix à l’hôpital local de la petite ville de Donghae dans la Province de Gangwon, sous le signe du Scorpion, durant l’année du cheval. Je suis étudiant en troisième année à la Seoul National University, section musique, spécialité composition/instruments. DJ par vocation, je mixe d’ailleurs trois nuits par semaines à l’Oxford, la boite de nuit la plus branchée de Seoul. Alien à plein temps celons mes amis et diverses connaissances, qui disent aussi que c’est justement ça, qui attire les gens chez moi. S’ils le disent, alors peut-être que c’est vrai. Pour être totalement franc je ne me suis jamais soucié, ni attardé sur ce genre de détail insignifiant. Les gens viennent à moi ou je vais à eux, repartent, parfois restent, m’aiment ou me détestent, ont besoin de moi ou sont juste curieux. Les gens vont et viennent dans ma vie, et je n’ai d’ailleurs jamais cherché à retenir ceux qui s’en allaient. C’est comme ça que les choses ont toujours fonctionné et je n’ai jamais été chercher plus loin. C’est d’ailleurs un des deux traits de ma personnalité qui surprend le plus. Il est vrai que généralement les gens, quand ils ne se quittent pas en mauvais termes, cherchent à rester en contact où à avoir des nouvelles de temps à autres, mais pas moi. Peu importe le temps que j’ai pu passer avec eux, ou la nature de notre relation, je ne cherche jamais à savoir ce que son devenu ces gens que j’ai connu à un moment donné et qui sont partis. Bon, parfois je sais ce qu’ils sont devenus, mais c’est uniquement parce qu’ils me l’ont dit avant de partir où qu’ils ont envoyé plus tard des nouvelles d’eux. Mais, beaucoup parmi ceux qui ne me connaissent pas prennent ça pour de l’indifférence ou un je-m’en-foutisme total. C’est pourtant faux. J’ai toujours apprécié le temps passé avec chacune de ces personnes. Il y en avait à qui je m’attachais plus que d’autres, mais on savait parfaitement bien, eux comme moi, qu’ils ne resteraient pas. Qu’ils ne feraient qu’un bout de chemin avec moi, que je ne serais jamais qu’un fragment parmi d’autre dans leur vie. Et ça ne m’a jamais dérangé outre mesure. Au contraire, je suis content pour ces gens et heureux de les voir s’envoler et faire leur bout de vie par eux-mêmes. Et pourtant ça surprend toujours, même mes plus proches amis ont toujours du mal à saisir ma ligne de pensée à ce sujet. Ils ne peuvent d’ailleurs pas s’empêcher de me demander systématiquement quand quelqu’un s’en va -surtout quand on était amants-, si je suis sûr de vouloir les laisser partir et de perdre le contact… Bien qu’en fait, je crois qu’à présent ils me demandent ça uniquement parce qu’ils désespèrent de me voir un jour casé ou tout simplement amoureux. Eh oui, en vingt-et-un ans je ne suis jamais tombé amoureux une fois. Niet. Nada. Que dalle. Je ne sais absolument pas ce que c’est, mis à part ce qu’on a pu m’en dire. Et je ne m’en porte pas plus mal pour ça. Je suis bien dans mes baskets et je suis très heureux avec la vie que j’ai. Après tout, j’ai des amis formidables, une vie sexuelle épanouie, j’ai ma musique -très important ça-, j’ai le métier de mes rêves et j’étudie la musique comme je le voulais, dans l’université que je voulais, pour pouvoir ensuite suivre mon rêve. Alors, sérieusement, que demander de plus ? Je ne manque de rien et je suis parfaitement épanoui, alors pourquoi chercher absolument à tomber amoureux. Si ça doit arriver, ça viendra déjà bien tout seul et il sera encore temps à ce moment-là de m’y intéresser…
D’ailleurs, certain mes amis ont commencé à formuler une théorie à ce sujet. Théorie qui est, soit dit en passant, fausse, et qui m’énerve. Celons eux, je serais un cadeau de Dieu fait à l'humanité dans son ensemble. Donc mon amour étant dirigé vers tout le monde, je ne peux pas aimer un humain plus que les autres et c’est aussi ce qui empêcherait les humains de m'envisager comme une vraie relation. Hautement spirituel n’est-ce pas ? Je ne suis même pas sûr de pouvoir en rire, car même si cela a été dit durant une nuit de Nouvel An, je ne sais pas dans quelle mesure ils n’étaient pas vraiment sérieux en disant ça. Je vous jure, c’est fou le nombre de conneries que les gens peuvent vous sortir en ayant l’air le plus sérieux du monde. Non, en fait c’est pas dingue, c’est carrément flippant. Je sais que je suis pas mal dans mon genre comme énergumène à la manière de penser douteuse, mais quand même… Je pense pas avoir une imagination aussi tordue. Du moins j’espère. Parce que franchement, je n’ai rien d’un ange contrairement à ce qu’ils disent. Ah, oui, vous devez vous demander qu’est-ce que c’est que toutes ces idiosyncrasies angéliques sur l’amour universel, n’est-ce pas ? Vous vous souvenez quand je vous ai dit avant qu’il y avait deux choses en particuliers qui surprenaient toujours chez moi ? Et bien, tout ce délire tourne autour de la première de ces deux choses. Mmh., comment dire ? En fait, pour faire simple, je suis capable de tendre la main à n’importe qui. Riche, pauvre, drogué, mafieux, malade, taré… Bref, à tout le monde et n’importe qui. Enfin non, je ne tends pas la main à tout le monde, ce n’est pas tout à fait vrai. Je ne tends jamais vraiment ma main au hasard. Cependant, il faut bien comprendre que si je n’agis pas de manière totalement innocente, je n’ai jamais de motifs ultérieurs, ni d’idées mal placées en le faisant. C’est juste un feeling. Un instinct qui me dit de le faire. Une action somme toute, complètement désintéressée dans le fond. Et les gens trouvent toujours ça hallucinant et merveilleux d’être capable de faire ce genre de truc sans jamais rien attendre en retour et de pouvoir être content pour les gens, pour leur bonheur, alors qu’ils ne me sont pas forcément plus proches que ça, ou qu’ils partent loin de moi. Moi, je vois pas ça comme ça. Si les gens ont pris la main tendue vers eux à un moment donné, c’est qu’ils en avaient envie, sinon ils ne l’auraient pas prise. Et puis je sais parfaitement bien que la plupart de ces gens n’étaient pas destinés à rester. Après tout, sur toute les personnes que l’on rencontre au fil de notre vie, il y en a peu qui sont destinés à faire le long voyage avec nous jusqu’au bout. Il y a plus de gens qui vont juste faire un bout de chemin avec vous, car tout le monde sait bien que rien n’est éternel. Et ceux qui prétendent le contraire sont soit des menteurs, soit des gens d’une extrême naïveté. Et moi, je ne suis aucun des deux. Je ne crois pas à l’éternité ou à tous ces beaux principes utopiques qui ne font plus que rêver les enfants à l’âge innocent de l’ignorance. Vous voyez, si j’étais un ange comme mes amis le prétendent, je ne serais pas là, en train de dire que je ne crois pas à ceux en quoi les anges sont censés croire et prêcher. Non, vraiment, ils m’idéalisent. C’est tout. Mon désintérêt n’est pas le même que celui auquel il pense. Le mien tout ce qu’il a de plus simple : je fais quelque chose parce que j’ai envie de le faire c’est tout. Point barre. Ca ne va pas plus loin. On pourrait presque dire que mon désintérêt est à la limite du caprice ou de l’impulsion soudaine et inopinée. Mais, il n’y a rien de grandiose dans mes actions. Aucun désir d’aucune sorte de vouloir sauver l’humanité et de faire du monde un endroit meilleur. Non. Pas du tout. Je ne suis pas assez innocent et naïf pour ça. Je ne le suis plus depuis longtemps. Je n’ai jamais vraiment eut le temps de l’être. Peut-être un peu trop vif d’esprit, je saisissais un peu trop vite et un peu trop bien les choses pour un enfant. Et une foule de choses, m’a forcé à grandir plus vite que les autres.
D’ailleurs, je suis plus comme mon père à ce niveau là. Plus méfiant. Quoi ? Ca vous surprend ? Je vous l’ai pourtant dit avant, je ne suis en rien l’ange que mes amis vous décriront. Ils ne font qu’idéaliser une image qu’ils ont de moins, malgré mes nombreuses protestations pour les convaincre du mal fondé de leurs affirmations. Et donc, il faut pas croire que parce que je tends la main à un type que je connais ni d’Adam, ni d’Eve, que je vais lui faire confiance les yeux fermés. Non. Que dalle. La confiance, c’est pas un acquis national. C’est quelque chose qui se forge petit à petit au fil du temps, entre les deux personnes au fur et à mesure qu’elles se découvrent. Et ça marche pas autrement quoiqu’on en dise. Parce que pour ceux qui arrivent à faire confiance aux gens, le retour sur terre est souvent brutal. C’est p’t’être pour ça d’ailleurs, qu’on les voit plus voler. Les anges. Les vrais. Trop de claques qui les ont laissés déplumés et désillusionné au final. Les anges ça peut pas vivre en ce bas monde, sinon ça meurt. Ce monde pourri les tue à petit feu. J’en sais quelque chose. J’en ai connu un, d’ange. Un vrai. Et je l’ai vu mourir aussi, sans rien pouvoir faire. Trop jeune de toute façon pour pouvoir faire le poids contre la connerie des gens. Si papa avait été là, il aurait pu la protéger lui. J’en reste persuadé aujourd’hui encore, même si je ne l’ai jamais connu. Mais ça n’a pas empêché le gamin que j’étais de culpabiliser. Depuis j’ai grandi et mûri. J’appris à voir les choses sous un autre angle. J’ai décidé de voir le bon côté des choses pour tout, parce que les mauvais côtés, eux, j’les connais déjà. Alors je me concentre sur les trucs qui valent la peine d’être vus, d’être entendus, les trucs qui valent la peine qu’on se batte. Je regarde bien en face les choses pour lesquelles les autres détournent les yeux et tournent le dos. Parce que l’humanité est conne. Enfin ça, on le savait déjà, parce que pour comparer la Terre à une pizza et à un Rubik’s Cube, faut en tenir une sacrée couche.
Donc non, je me répète, je ne suis en rien un idéaliste naïf, et certainement pas un ange. Je suis un homme, rien qu’un homme. Je suis juste un humain, un humain parmi d’autres. Un peu –beaucoup- rebelle, certes, mais humain quand même. Même si je ne rentre pas dans le moule des conventions universelles et que je m’y refuse catégoriquement. J’les envoie tous valser leurs archétypes de vie à la noix. Je rejette leur réalité pour imposer la mienne et je ne joue que par mes propres règles. Je vie à mon rythme sans me soucier du reste du monde. J’ai pas envie de rentrer dans le rang et je crois pas qu’on réussira jamais à m’y faire rentrer.
Excentrique, décalé, irrationnel, tête brulée, impulsif, imprévisible, têtu, instinctif, intuitif, indomptable, téméraire, courageux, indépendant, audacieux, aventureux, perspicace, passionné, créatif, imaginatif, énergétique, curieux, ouvert d'esprit, intense, charismatique, magnétique, puissant, résistant, vigoureux, constant, solide, inchangeable, stable, concret, mobile d'esprit, adaptable, constructif, expressif, vif, enthousiaste, dynamique, habile, touche-à-tout, ingénieux, mature, responsable, sérieux, affirmé, volontaire, travailleur, persévérant, déterminé, obstiné, tenace, intelligent, analytique et perspicace. Rusé, un brin calculateur et manipulateur, fier, secret, méfiant, complexe, réaliste, terre-à-terre, généreux, loyal, honnête, humble, simple, sûr de lui, confiant, optimiste, doux et sensible. Possessif, critique, direct, dur, rancunier, vindicatif, agressif, destructeur, violent, cruel, méchant, mesquin, ironique, sarcastique et cynique. Bordélique, plein d'humour, intéressant, charmeur et charmant, séduisant et séducteur, un brin joueur, très sociable, facilement approchable et généralement toujours aimable. Altruiste, patient, chaleureux, sympathique, généreux, magnanime, serviable, pacifiste, équitable, respectueux, amical, charitable, tolérant, compatissant et indulgent. Bienveillant, attaché, fiable, fidèle, protecteur et dévoué.
Autant d’adjectif pour me décrire. Je suis un personnage très haut en couleur et je ne pense pas avoir tort en disant que personne ne porte mieux son signe astrologique que moi. Avec cette personnalité très contrastée, quasiment paradoxale, avec moi, c’est toujours tout ou rien. Pas de demi-mesure. Jamais. Je peux être le plus loyal et le plus généreux des amis, comme l’ennemi le plus cruel et le plus vindicatif. Bien que j’aime mon petit cocon douillet et que je n’ai pas spécialement envie d’en bouger, je suis cependant incapable de tenir en place. Touche-à-tout, j’ai toujours besoin d’expérimenter de nouvelles choses dans divers domaines. Si j’aime mes moments de solitude, je ne supporte pas d’être seul, j’ai toujours besoin de me sentir entouré. J’aime le calme, mais je déteste le silence. Il faut toujours qu’il y est du bruit autours de moins, quel qu’il soit, bien que je comble généralement le silence par de la musique. Autant je suis intuitif et perspicace pour certaines choses, autant je suis complètement à côté de la plaque pour d’autres, notamment à cause de ma manière décalée de penser. Je suis capable de tendre la main à un inconnu tout en restant des plus méfiants. Je suis chiant au possible quand je veux savoir quelque chose. Je n’ai quasiment aucune notion d’intimité avec mes amis et même si je montre –un peu- plus de retenu avec les autres, comptez sur moi pour quand même me mêler de tout et surtout de ce qui me regarde pas. Fourrer mon nez partout et dans tout c’est ma spécialité après la musique, bien sûr. Alors que de moi, je n’en parle pratiquement jamais. Mes amis me disent même que j’évite le sujet quand on essaye de m’en faire parler. J’avoue que je n’ai pas du tout cette impression. Je ne pense pas avoir sciemment dévié quelques questions me concernant, bien qu’il est vrai que personne, absolument personne, pas même mon meilleur ami, ne connaît mon histoire. Mais ce n’est pas parce que je cache mon passé, c’est juste que je ne vois pas l’intérêt de l’évoquer. C’est quelque chose de révolu qui n’a aucune incidence sur le présent alors pourquoi s’en préoccuper ? De même que je suis très doué pour mettre le doigt sur les sentiments des gens, ou pour leur balancer leurs quatre vérités, mais j’ai plus de mal me concernant. J’ai toujours du mal à exprimer, à partager complètement et correctement mes sentiments avec quelqu’un. J’ai parfois l’impression qu’ils restent juste bloqués tout au fond de moi. Enfin, je préfère ne pas trop m’appesantir sur le sujet. Autant je suis extraverti, autant je passe par des phases où je me trouve être silencieux au point de paraître mort et complètement déconnecté de la réalité. Il parait que c’est assez perturbant à voir pour ceux qui m’entourent. Si je donne tout pour mes passions, telle que la musique mon seul grand et unique amour, il est impossible de tirer quoique ce soit de moi pour ce qui ne m’intéresse pas. Si je suis quelqu’un de sympa dans l’ensemble, je ne peux pas m’empêcher de lancer quelques petites piques aux gens parfois, pour les sonder, les évaluer. Voir leur réaction et les tester. Sans être méchant, cela peut ressembler à une sournoise inquisition. Rancunier, mais capable de pardonner. Désintéressé, mais je ne peux pas m’empêcher d’être mère-poule par moment. Si je ne veux pas être le centre du monde, ni même de l’attention, j’ai cependant besoin de me sentir exister. Terre-à-terre mais complètement guidé par mes pulsions : mes paroles et actions dépassent souvent ma pensées.
Compliqué n’est-ce pas ? Je suis totalement impulsif, irrationnel et imprévisible, me rendant très difficile à cerner. Je ne suis pas sûr moi-même de connaître toutes les facettes de ma personnalité. Je suis assez complexe comme personne dans le fond, et les gens trouvent souvent ça déstabilisant. Moi, je me suis jamais trop posé de questions. Je vis au jour le jour et je prends les choses comme elles viennent. Les problèmes ? On a tout le temps de les régler quand ils se présenteront. De toute façon, ça, c’est comme la vaisselle ou les vêtements sales : ça fait que s’accumuler au fil des jours, mais au contraire des bonnes choses, ça risque pas de disparaître. Parce que, ouais, les bonnes occasions, elles ont toutes une date de péremption, si tu la loupe c’est foutu. Enfin bref, maintenant vous aurez compris qu’avec ma personnalité, j’ai rien d’un ange. Pas un démon non plus, mais pas un ange du tout.
L’ange c’était ma mère. Et p’t’être Hyun-Su aussi, après tout il m’a bien aidé quand j’étais dans la mouise, mais c’est différent parce qu’il est plus comme moi. Vous vous demandez ce que ma mère vient là-dedans et pourquoi je dis que c’était un ange pas vrai ? Et bien, pour faire clair et court : tout. C’est toute mon histoire et tout mon passé. Ces épisodes marquant de ma vie qui m’ont construit en rupture et qui m’ont forgé tel que je suis aujourd’hui. Tout d’abord il vous faut savoir que je n’ai jamais connu mon père. Je ne l’ai jamais vu que sur quelques rares photographies de l’armée que grand-père avait. Ma mère elle n’en avait aucune, je crois qu’elle s’en est débarrassé, tout ce qu’elle avait de lui c’était sa médaille, sa plaque d’identification. C’est moi qui l’aie d’ailleurs, je la porte toujours sur moi comme un porte-bonheur. Ensuite, il vous faut aussi savoir que ma mère est morte quand j’avais quatorze ans. Et Hyun-Su c’est la personne qui est devenue mon tuteur quelques temps après ça, quand je refusais de rester chez mes grands-parents. Je lui dois beaucoup. Non en fait, je lui dois tout. C’est grâce à lui que j’ai un rêve maintenant et c’est aussi lui qui m’a offert la vie que j’ai maintenant, même s’il affirmerait le contraire et nierait tout en bloc. Il est au moins aussi borné que moi.

Tout à commencé il y a un peu moins de vingt-quatre ans. Maman venait tout juste d’avoir seize ans. Apparemment, elle portait toujours de jolies robes à cette époque qui la faisaient encore plus ressembler à un ange. C’est papa qui à écrit ça, un vieux journal que j’ai plus tard retrouvé dans les affaires de ma mère. Elle venait d’une famille aisée, mais très conservatrice. Elle fréquentait papa depuis plusieurs mois déjà, depuis ses quinze ans en fait. Un an qu’ils avaient commencé à s’aimer alors. Mais bien sûr, leur relation n’était pas bien perçue. Surtout par la famille à maman. Lui il n’en avait plus de famille elle était morte depuis longtemps. Mais tout le monde le connaissait. C’était le mauvais garçon du village, il avait mauvaise réputation et partout on murmurait que maman finirait par pleurer à cause de lui. Papa n’a jamais rien fait de mal à proprement parler. Ce n’était pas un délinquant, c’est juste… qu’il ne marchait pas droit. Il ne pensait pas comme eux et ne rentrait pas dans leur moule. Un peu comme moi. Alors on ne l’aimait pas.
Il avait deux ans de plus que maman. C’était eu début de l’été, l’école était fini. Il était venu lui dire au revoir, parce qu’il partait faire son service militaire. Après le lycée, il avait décidé de tout arrêter. Les études c’était décidément pas pour lui. Ils avaient des projets tout les deux. Ils avaient décidé, que papa ferait son service militaire en attendant que maman finisse le lycée et soit majeure et après, ils se marieraient. Et puis ils partiraient loin d’ici, loin de ces imbéciles qui ne comprennent rien.
Mon père a beaucoup écrit à ma mère durant cette période de deux ans durant laquelle il a fait son service militaire. J’en ai retrouvé un certain nombre par la suite. Apparemment il avait trouvé sa voie. L’armée ça lui plaisait vraiment et il envisageait d’y faire carrière. D’ailleurs un vieux général l’avait repéré et lui avait proposé un poste à ses côtés. Papa était vraiment excité à cette idée et maman était heureuse. L’avenir s’annonçait brillant. Et juste quand elle eut dix-huit ans, papa à eut le droit à une permission. C’était le général qui la lui avait accordé, spécialement, parce qu’il savait. Papa lui avait dit. Il allait demander maman en mariage lors de sa permission. Elle était jolie la bague qu’il lui offrit. En argent, avec une petite pierre bleue. Maman était rayonnante. Ils étaient heureux. L’avenir était à eux. Alors cette nuit-là, pour la première fois, ils ont fait l’amour. Papa devait repartir au petit jour. Sa permission était terminée. Il lui fit la promesse de lui écrire encore, et qua la prochaine fois qu’il reviendrait, ce serait pour l’emmener loin de cet endroit. Ailleurs où ils pourraient vivre heureux sans les regards médisants des gens étroit d’esprit d’ici. Tout irait bien. Le général qui l’avait pris sous son aile était près à les aider. Maman envisageait même de continuer des études après qu’ils se soient mariés. Son rêve s’était d’être institutrice. Mon père à écrit dans son petit journal qu’elle serait sans nul doute la plus jolie des institutrices.
Mais, leur bonheur n’était pas fait pour durer. Un peu plus de deux mois plus tard, Papa parti pour une mission de reconnaissance. Elle serait courte et après, il aurait de nouveau droit à une permission. Il pourrait venir la chercher. Enfin. Alors elle attendait patiemment la venue d’une nouvelle lettre, la dernière, qui lui annoncerait le retour de son bien-aimé. Sauf que quand une lettre lui parvint finalement, elle ne reconnu pas l’écriture sur l’enveloppe. L’appréhension était palpable dans sa main tremblante qui ouvrait maladroitement le papier. L’enveloppe contenait trois choses : la bague de papa, sa plaque d’identification et une lettre du vieux général. Elle lu les larmes aux yeux les quelques lignes griffonnées à la main. La mission de reconnaissance c’est mal passée. Personne ne comprend pourquoi, ni comment c’est arrivé. Il n’aurait pas dû se passer quoique ce soit. Il y a eut des morts. Lui parmi eux. Le général dit qu’il était désolé et qu’il s’était débrouillé pour qu’on lui renvoi les affaires de papa. Mais par contre, pour le corps, vu qu’il n’a plus de famille et qu’ils n’étaient pas encore mariés, elle ne pourrait pas le récupérer. Il aurait des funérailles nationales comme les autres et après… Il lui écrivit aussi qu’elle pourrait compter sur lui si elle avait besoin d’aide. Qu’il ferait de son mieux pour la soutenir, parce qu’il avait entendu parler de leur situation par papa, avec au bas de la lettre son adresse. Je crois que si papa aimait beaucoup ce vieux général qu’il devait considéré un peu comme la famille qu’il n’avait plus, le vieil homme semblait aussi éprouver beaucoup d’affection pour le jeune homme qu’il avait prit sous son bras. Peut-être l’a-t-il considéré un peu comme son fils…
Mais quoiqu’il en fût, ces quelques lignes n’étaient d’aucun réconfort. Tous leurs rêves et leurs projets brisés. Maman resta là, seule, désemparée, mais surtout enceinte. Elle pleura longtemps dans son lit. Mais elle devait se ressaisir. Elle ne pouvait pas baisser les bras à cause de cette vie qui grandissait en son sain. Ce dernier fragment palpable de son amour. Tout ce qu’il lui restait. Alors elle parti travailler dans une petite usine toute proche pour gagner de l’argent. Parce que même si ses parents la laissaient vivre sous leur toit, ils restaient froids avec elle, leurs regards sous-entendant souvent des « bien fait pour toi, on t’avait prévenu », à peine dissimulés. Elle savait depuis longtemps qu’ils ne l’aideraient pas. Elle n’attendait plus rien d’eux depuis longtemps. Et malgré toutes les rumeurs qui allaient bon train dans le voisinage, elle gardait la tête haute. Elle était belle et forte, plus que jamais. Elle était cent fois mieux que tous ces crétins à la langue trop pendue. Et le temps passa ainsi, au fur et à mesure que son ventre s’arrondissait. Et puis je naquis en plein cœur de l’automne. Ewon, c’est le nom qui m’a été donné. C’est papa qui l’avait choisi.
Elle reprit rapidement le travail, car l’argent ne faisait pas de petits. Ses parents avaient accepté de s’occuper de moi à contre cœur. Et, bien que je ne me souvienne pas vraiment de mes premières années, je suis cependant sûr d’une chose : d’aussi loin que remonte mes souvenirs et aussi flous soient-ils, je n’ai jamais aimé ces gens, mes grands-parents. Ils n’étaient pas gentils avec moi, et encore moins avec maman. Elle avait toujours l’air triste après leur avoir parler, mais toujours elle réussissait à sourire pour moi. Elle était la meilleure des mamans, la plus jolie et la plus forte.
Mais quand j’eus cinq ans, il se produit un évènement, le premier marquant de ma vie. Maman venait de rentrer de l’usine, tard, comme chaque soir. Et comme souvent, j’entendis maman échanger quelques paroles sèches avec ses parents. J’entendais tout depuis notre petite chambre à l’étage. Et je connaissais bien ce rituel, mais ce soir c’était différent. Je le sentais. Le ton entre les adultes montait rapidement et je m’étais réfugié dans mon lit agrippant la couverture pour me rassurer. J’attendais le cœur battant et quand finalement les voix se turent, j’entendis maman remonter. Je m’étais redressé vivement quand elle entra dans la pièce et je fus surpris par l’expression de son visage. Je m’en souviens aujourd’hui encore parfaitement, tant ça m’a frappé. Au lieu de son éternel air triste et las, elle avait l’air sereine, presque soulagée. Et le sourire qu’elle m’adressa à ce moment-là était bien celui d’un ange. Je la vie chercher quelque chose dans la petite table de nuit à côté de son lit. Une enveloppe. Et après, elle sortit de l’armoire une grosse valise et y mit nos habits et dans un autre sac, quelques affaires utiles au quotidien. Je me souviens lui avoir demandé ce qu’elle faisait et m’avait avec un air presque heureux, qu’on s’en allait. Elle me demanda ensuite de choisir parmi mes jouets ceux que je préférais. Quand je lui demandai pourquoi, elle me répondit simplement qu’on ne reviendrait pas. Je compris immédiatement le sens de ses mots. J’étais déjà très vif à l’époque, trop peut-être. Alors je sautais à bas du lit et je récupérais mon livre d’histoire préféré, ainsi que mon vieux gros nounours en peluche, cadeau pour mes trois ans, autour du cou duquel pendait une chaine. La plaque d’identification de papa. C’était mon trésor. A l’époque je ne savais strictement rien de lui, sinon « qu’il était allé au ciel ». Et je n’en demandais jamais plus. Parce que ça la rendait triste de parler de lui. Elle s’était doutée de mon choix. Je le savais à son sourire attendrit. Et quand elle eut finit nos bagages, elle me prit par la main et me guida vers l’entrée de cette maison que je n’aimais pas beaucoup. Je me souviens aussi du regard effaré de ses parents qui lui demandaient ce qu’elle faisait. « Je pars. Ailleurs. Là où Ewon recevra l’attention et l’amour qu’il mérite. », fut sa réponse cinglante. Et alors qu’on s’enfonçait dans la nuit hivernale, je les entendis hurler de l’embrasure de l’entrée qu’elle le regretterait et d’autres choses encore dont je ne me souviens plus.
Vu que tous les trains étaient partis, elle loua une petite chambre pour la nuit, non loin de la gare. Et le lendemain, ont se leva tôt pour prendre le train. Le voyage, vers là où on se rendait, fut long. Il neigeait beaucoup ce jour là, alors tout le réseau ferroviaire s’en trouva ralentit. Quand on arriva enfin, il faisait presque nuit. Petite ville de Yeosu dans la province de Jeolla du Sud.
Après quoi, il nous fallait encore gravir une petite colline à l’écart du reste de la ville. La se trouvait le manoir de Kim Bae, soixante-douze ans, général de l’armée de terre à la retraite, et celui qui avait pris mon père son aile il y a quelques années de cela. L’ascension fut rude et, ce fut un routier qui passait par hasard sur cette route qui nous proposa de nous déposer. Il connaissait bien le manoir, il passait souvent devant et y avait même fait des livraisons. Il était gentil ce monsieur. Pas comme les gens du village qui avaient tous l’air méchants. Quand on arriva au manoir, le routier resta, pour s’assurer qu’on ne resterait pas là sur le bord de la route par ce froid glacial. Je vis maman sonner une fois, puis une voix sortir d’une boite noire accrochée à un poteau. Elle se présenta et expliqua notre situation à la voix. Quand elle eut finit, il y eut un silence de l’autre côté de la boite et soudainement, la lumière du porche s’alluma et la lourde porte d’entrée s’ouvrit. Un homme d’âge avancé s’avança vers nous et au travers de la grille du portail, maman lui tendit urgemment une lettre qu’elle avait en main en lui demandant : « C’est vous qui avez écrit cette lettre ? C’est vous n’est ce pas ? ». L’homme sembla lire la lettre et son regard passa de ma mère à moi, non sans surprise quand il me vit. Et c’est sans un mot qu’il nous fit entrer. Je ne me souviens pas du reste. J’ai dû m’endormir épuisé et je suppose qu’eux, ont longtemps discuté.
Le lendemain matin, au lieu de l’ambiance austère dont j’avais l’habitude, ce fut une grande chambre, un lit douillet et une ambiance chaleureuse qui m’accueillit au sortir du monde des rêves. Après m’avoir aidé à me toiletter, je descendis avec maman au rez-de-chaussée pour rejoindre ce qui semblait être la salle à manger. Le vieux monsieur de la veille était là, en train de lire le journal avec du thé. Après que je me sois installé devant le copieux petit déjeuné, il ne cessa de me dévisager. « C’est son fils. », l’entendis-je dire à maman. Je la vis acquiescer en me souriant. L’homme reporta son attention sur moi, soutenant son regard pénétrant, je le vis sourire pour la première fois. Un sourire large, bourru, mais chaleureux. Et depuis ce jour, ce fut Papy Bae.
Je vécu un peu plus des cinq années qui suivirent entre les murs du vieux et vaste manoir. Cinq années de pur bonheur où je découvris enfin les véritables joies de l’enfance et, où le sourire de maman était omniprésent. Maman n’avait pas de vrai travail au début. Elle et papy Bae se sont souvent chamaillés à ce sujet. Elle ne voulait pas rester là à dépendre de lui et à profiter de sa fortune. Mais papy Bae répondait invariablement que ce n’était pas elle, ni moi qui allions le ruiner que de toute façon, il lui faudrait bien trois autres vie pour tout dépenser. Oui, papy Bae était riche. Alors au début, elle restait au manoir et s’occupait de l’entretenir, mais à force de descendre en ville pour faire les courses, et de nouer des liens avec les gens, elle voulu sortir. Parce qu’ici les gens ils étaient pas comme dans ma ville natale. Ils étaient gentils. Ils disaient que maman était jolie comme un cœur et pure comme un ange. Et ils avaient bien raison, au moins eux, ils la voyaient à sa vraie valeur. Et moi, je me suis fait mes premiers amis à l’école primaire locale. Tous les jours étaient amusants et les meilleures parties de cache-cache étaient incontestablement celles que l’ont faisait dans l’immense propriété du manoir. Et après, quand on était fatigués à force de faire les fous, on rentrait pour prendre goûter et on s’installait à la bibliothèque. Là, papy Bae nous racontait des histoires, surtout des choses qu’il a vu et vécu. Papy Bae avait beaucoup voyagé et il a vu plein de choses fascinantes. Alors ils nous les contaient, avec un disque qui tournait dans le fond. C’était devenu un rituel et j’étais toujours celui qui avait le droit de choisir le disque que l’on écouterait. Papy Bae avait énormément de disques et de livres, et j’adorais passer du temps à la bibliothèque. J’appris vite que son disque préféré était celui de l’hymne national de notre pays. Alors, mine de rien, je le mettais souvent, parce que ça lui faisait plaisir et que ça me faisait plaisir de lui faire plaisir. Ce fut ma toute première initiation à la musique. Papy Bae aimait beaucoup la musique classique et le jazz. Et moi aussi. Le jazz c’est super classe comme musique.
C’est aussi entre les quatre murs de cette bibliothèque que j’entendis parler pour la première fois de mon père. C’était une fin d’après-midi d’été, après que mes amis soient tous partis. Il m’a lancé l’air de rien que j’étais vraiment le portrait craché de mon père. J’avais alors huit ans. Apparemment je lui ressemblais autant sur le plan physique que sur le caractère. Un peut turbulent mais bon gars dans le fond. A part pour les yeux. J’avais ceux de ma mère. Il m’a aussi montré une photo, la seule qu’il avait. Une où il portait son uniforme juste après sa promotion. Il était vraiment beau et charismatique. J’étais fier de lui. Tout comme papy Bae l’était. Je sentais bien que ça lui faisait toujours quelque chose de l’évoquer. J’ai toujours été réceptif à ce genre de choses. Mais lui au contraire de maman avait besoin d’en parler. Alors on avait pris l’habitude de parler de lui dans le secret de la bibliothèque sans que maman l’entendent. Et il me racontait tout sur lui, des choses drôles, d’autres sérieuses… C’est à partir de ce moment là que j’ai commencé à porter la plaque de mon père autour du cou, ou tout du moins à toujours l’avoir sur moi.
Entre temps, maman avait commencé à faire du bénévolat. Elle avait même créé une association avec quelques autres personnes pour aider les gens en difficulté. Et plus tard, elle reprit même ses études pour obtenir le diplôme qui lui permettrait d’enseigner. Vraiment, notre vie à ce moment-là était parfaite comme dans un rêve. Et j’aurais vraiment souhaité que ces jours durent toujours, mais tout à une fin. Tout se termine un jour ou l’autre. C’est inéluctable. Et c’est d’autant plus vrai pour les bonnes choses.
Vingt-quatre avril de l’an deux mille un. Papy Bae s’est endormi pour toujours. Ou plutôt, il ne s’est plus réveillé. Ce matin-là, en descendant au rez-de-chaussée j’ai tout de suite que quelque chose clochait. Il régnait un silence de mort quand bien même j’entendais des voix s’élever du salon. Je me souviens que quand je suis arrivé dans la pièce et que tous les adultes se turent et que je ne vis pas mon grand-père, je suis remonté en courant. J’ai pénétré dans sa chambre à bout de souffle. Je me souviens être approché du lit en silence. Il avait l’air serein, comme s’il était juste endormi. Apparemment il était parti durant la nuit. Sa santé n’était plus si bonne en dernier, il avait apparemment des problèmes de cœur. C’est ce qui aurait eut raison de lui. Mais au moins il est parti sans douleur. Pourtant quelque chose clochait. Je compris ce qui n’allait pas et me précipitait vers la bibliothèque sans prêter attention à ma mère qui m’avait suivit et qui m’appelait. Le silence. Ce silence, ne devrait pas être. Je cherchais frénétiquement parmi les disques jusqu’à trouver celui que je cherchais et le posais sur le phonographe, laissant retentir dans tout le manoir l’hymne de la Corée du Sud. Maman s’était arrêtée interloquée sur le seuil, mais il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre. Je restais dos à elle alors qu’elle me prenait dans ses bras. Premier tourbillon d’émotions violentes que je ne contrôlais pas et ne comprenais pas. Mes poings et ma mâchoire étaient serrés, et seules quelques larmes m’échappèrent. Pas un son ne filtra de ma gorge serrée. Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai commencé à détester le silence.
Après ça, il y eut l’enterrement et toute la famille de grand-père vint y assister. Ils avaient tous de grosses voitures et des habits très chers. Ils n’avaient rien de gentil. La première chose qu’ils firent en arrivant, eu lieu d’aller se recueillir, fut de se disputer au sujet de l’héritage. Ce jour-là, j’ai découvert une nouvelle face de l’humanité. Un faciès hideux, déformé par l’avarice et l’envie. Quand ces gens apprirent que ma mère et moi vivions avec lui et avions osé profiter d’un peu de cette fortune qui leur revenait de droit, ils furent scandaliser et s’acharnèrent à nous chasser de « leur » manoir. J’étais dégouté de voir que de telle ordure existait. Tout ce qu’ils attendaient c’était leur héritage. Dégoutant. Répugnant. Laid. Forcé de plier bagages, des gens de la ville acceptèrent de nous accueillir temporairement, ma mère ne travaillant pas. Et moi, j’avais pris soin de chaparder avant notre départ la photo de papa, son disque préféré et le journal de papy. Pas question de leur laisser ça. C’était ses trésors et jamais je n’aurais supporté de les voir tomber entre les mains de ses sagouins qui les auraient très certainement je jeté comme si c’était la dernière des merdes. Mais les choses ne s’arrêtèrent pas là. Quand à la lecture du testament, la famille de grand-père se rendit compte qu’il nous avait laissé quelque chose, ils devinrent tous vert de rage et décidèrent de laisser de côté leurs querelles personnelles pour « laver cet affront », pour reprendre leurs termes. Ils trainèrent l’affaire devant un tribunal accusant ma mère d’horrible chose, disant qu’elle était une sorcière et une profiteuse, une croqueuse d’homme qui avait profité de la faiblesse d’un vieil homme. Et bien d’autres choses encore que je tairais. Ce fut un véritable scandale et l’affaire fit la une des journaux pendant plusieurs mois, autant que durant l’affaire. Cependant, nos ennemis étaient bien armés. Il avait un bon avocat, de l’argent pour faire des pots de vin et d’excellentes relations. L’issue était courue d’avance, malgré les tentatives désespérées de notre avocat et les témoignages de diverses personnes. D’ailleurs iles « héritiers » de grand-père accusèrent même les gens qui étaient venus témoigner de faire faire partie de la secte de la sorcière.
Au final, on a du tout arrêter parce qu’on n’avait pas l’argent nécessaire pour continuer. Notre avocat à tout de même réussi à ce que les accusations contre nous soient abandonnées et qu’il nous soit versé en dédommagement un peu d’argent pour survivre pendant quelques temps. Toute cette histoire me laissa un goût amer dans la bouche. On finit par quitter la ville quelques temps plus tard et c’est à Seoul, la capitale du pays que je fis ma rentrée au collège cette année-là. Pourtant, même si ma mère avait trouvé du boulot et que le voisinage était plutôt correct, plus rien n’était pareil. Je le sentais bien. C’était comme si quelque chose s’était brisé. La morosité de ma mère était revenue. Mais c’était différent de celle qui l’habitait quand on vivait encore chez ses parents. C’était quelque chose de plus sombre. J’étais inquiet, mais je ne pouvais rien faire. Je la voyais se refermer de plus en plus sur elle-même. Elle ne sortait plus si ce n’était pour travailler. Elle était en train de devenir une ombre au fil des semaines et des mois qui passaient. Toute volonté semblait l’avoir quittée. Et un jour, quand j’avais treize ans, je l’avais incité à sortir pour se changer les idées. Ce fut ma plus grossière erreur. Au début je n’avais rien remarqué d’anormal. Au contraire, en voyant son visage détendu et souriant, j’ai cru que cette petite ballade lui avait fait du bien. Pauvre con naïf que j’étais. Pendant des mois et des mois je n’ai rien vu. Elle était habile à me le cacher il faut dire, mais un jour le déclic ce fit. Quand elle commençait à avoir de réelles absences et un comportement étrange suite à la dépendance. Pourtant j’avais beau tenter de lui en parler, tenter de vouloir l’aider, je n’arrivais rien à tirer d’elle. Je me souviens une fois avoir menacé d’aller en parler à la police, mais elle m’a tellement supplié de ne pas le faire de penser aux conséquences que j’ai cédé. Après tout, les conséquences s’appliqueraient aussi à moins. Si on venait à savoir que ma mère se droguait, on lui retirerait ma garde immédiatement et on serait séparés. Et ça je ne le voulais pas. D’autant plus que j’étais persuadé que ça l’aurait tué bien plus que de prendre ces merdes. Elle me promit longtemps de faire des efforts et d’arrêter, mais ses paroles n’étaient que de l’air. Elle avait commencé à s’absenter pendant longtemps, parfois une journée entière. Et une fois que j’eus quatorze ans, les choses allèrent de mal en pis. Elle cessa de travailler, et ses absences étaient de plus en plus fréquentes, et de plus en plus longues. Une fois elle ne revint pas pendant quatre jours entiers. C’est là que j’ai commencé à détester être seul. Seul dans cet appartement vide. Et moi, pour tenter de la stopper j’avais commencé à sécher les cours. Sauf qu’il y avait dans le quartier où j’habitais deux flics qui faisaient toujours leur ronde, et ils me choppèrent plus d’une fois à arpenter les rues au lieu d’être en cours. Je dus cesser pendant un moment mes poursuites, car ils avaient menacé de rapporter mon comportement délinquant. Et s’ils le faisaient, c’était fini. Alors je tentais d’être plus discret. Mais un jour, alors que ma mère avait de nouveau disparu et que je n’étais pas allé à l’école, on vint sonner. J’entendis à travers la porte close la voix de ces deux policiers que je connaissais désormais bien. « Pauv’ gosse. Il aurait dû nous prévenir avant si il savait. » Je sentis une panique sans nom s’emparer de moi et tout mes doutes se confirmèrent quand ils m’annoncèrent que cette fois elle ne reviendrait pas. Que ma mère avait fait une overdose, que cette merde avait finalement eut raison d’elle.
Je ne me souviens pas vraiment de la suite. Je l’ai vécue comme un fantôme. Je m’étais complètement renfermé sur moi-même. Et les services sociaux décidèrent de m’envoyer chez ce qu’il me restait de famille. Mes grands-parents maternels. Ah… Oui. C’est vrai. Ils sont encore en vie ceux-là. Et vu leur têtes ils devaient être au moins aussi enchantés que moi de me retrouver chez eux à nouveau. J’ai fugué cinq fois de chez eux. Et à chaque fois c’était l’école qui signalait me disparition, pas ces gens. Alors, au bout de la sixième fois, on décida de m’envoyer dans un orphelinat, puisque de toute façon les choses n’allaient pas du tout entre moi et mes grands-parents et que les services sociaux voyaient clairement qu’ils me négligeaient vu qu’ils n’étaient jamais ceux qui signalaient mes disparitions. Ce fut un soulagement. Parce que je crois qu’ils savaient comme moi que je serais tout à fait capable de faire une grosse connerie juste pour qu’ils ne me renvoient plus chez ces gens que je déteste presque autant que la famille à grand-père. A cette époque j’étais vraiment un gamin sombre, complètement renfermé. Je ne parlais presque pas et que je le faisais, j’étais cynique et agressif. Personne n’osait s’approcher de moi et ceux qui le faisait quelques soient leurs raisons, se ramassaient immanquablement un coup de point bien sentit. Je me battais tout le temps. J’étais incontrôlable et rempli de colère. Colère envers le monde, mais surtout colère envers moi. Et je n’arrivais pas à canaliser se trop plein d’émotion. Ca a continué comme ça pendant des mois jusqu'à ce qu’Il arrive au centre. Hyun-Su. Un éducateur. L’homme qui m’a sauvé. Mon ange gardien. Et mon tuteur. Celui à qui je dois tout ce que je suis aujourd’hui.
Je venais tout juste d’avoir je n’avais pas quinze ans quand je l’ai rencontré pour la première fois. Pas encore. J’étais dans mon coin comme d’habitude lorsque nos regards se sont croisés. Je l’ai vu questionner les autres adultes présent, sur moi à n’en pas douter, et j’eu à peine le temps de retourner à la contemplation des nuages qu’il était venu se planter devant moi. Je crois qu’il cherchait très clairement à me provoquer, surtout avec son « salut gamin ! », insolent et complètement provocateur. Je l’ai cueilli avec mon plus dangereux regard noir et un « dégage, tu me fais de l’ombre », bien sentit. Pourtant il ne bougea pas d’un pouce et son sourire ne fit que s’agrandir. Une seule chose m’avait retenu de lui coller mon poing dans la figure comme à tous les autres. Une seule, parce que chez moi, à l’époque, être un adulte ça protégeait pas foncièrement de mes colères. C’était la lueur que j’ai vu traverser ses yeux. Une lueur dangereuse et animale. Le regard d’un prédateur. J’avais en face de moi un dangereux prédateur. Et ce prédateur me lançait un défi. « Pas très poli, hein ? Exactement ce qu’on dit de toi. Sauf qu’avec moi ça marche pas comme ça. On recommence. Je suis Hyun-Su, enchanté gamin », fit-il en me tendant la main. Je le toisais un instant avant de lui sourire narquoisement en lui répondant tout en ignorant la main tendue : « salut vieux ». Même s’il resta stoïque, je sentis avec satisfaction qu’il avait vraiment envie de me flanquer une correction ici et là. Je décrétais qu’il était intéressant, et fit de mon nouveau passe le jeu qui consistait à le faire sortir de ses gonds. Il était plutôt résistant, mais j’ai presque réussi deux fois en trois mois. Trois mois durant lesquels, il me mena à son rythme imperceptiblement. D’abord il commença par m’initier à la boxe. C’était cool, j’aimais bien. Mais le plus cocasse c’était les réactions des autres. Ils voyaient avec une horreur non dissimulée cette initiative qui « décuplerait les capacités de ce monstre qui fait la terreur de cet établissement ». C’était plutôt amusant de tous les voir sursauter au moindre mouvement suspect. Puis, petit à petit, on a commencé à parler même en dehors des sessions de boxe. J’ai appris qu’il venait de France. Enfin, il est purement coréen comme moi, mais il a habité là-bas jusque maintenant. Il est revenu en Corée suite à une rupture amoureuse, pour remettre de l’ordre dans ses idées. C’était plus lui qui parlait. Moi je réagissais juste à ce qu’il disait en le taquinant. J’lui ai jamais parlé de moi et il a jamais posé de question non plus. Et franchement je lui en suis reconnaissant parce qu’à l’époque je me voyais mal tout lui déballer. Et il en profiter pour commencer à m’apprendre l’anglais et le français sur le tas. Le français, quelle connerie cette langue. C’est barbare. Vraiment. C’est vraiment, vraiment barbare à apprendre.
Et puis un jour, quand j’avais finalement quinze ans, il m’annonça qu’il comptait retourner en France. Autant dire que j’ai mal pris la nouvelle. Alors qu’on s’entendait presque comme des frangins, il se barrait, comme ça ?! Sauf que je m’attendais pas alors à ce qu’il me propose de l’accompagner. Je découvris à ce moment là, une autre facette de sa personnalité. Celle du manipulateur au long bras. Ouais, parce qu’apparemment il la préparait de puis un moment celle-là. Il avait tout préparé dans mon dos pour devenir mon tuteur légal ou pour faire accélérer les procédures en faisant jouer quelques une de ses connaissances. C’est donc avec grande surprise que je découvris que Hyun-Su était riche. Si je m’y attendais à celle-là… Si ma fierté en a pris un coup, au final je ne lui en ai pas tenu rigueur de me l’avoir caché. Mais, j’avais vraiment besoin de changer d’air, de me retrouver et de me reconstruire. Ces quelques mois passés avec lui au centre m’avaient aidé à faire retomber ma colère, mais cette lutte contre moi-même m’avait laissé exsangue. J’étais vidé, las et perdu. Alors j’ai accepté son offre. Ainsi, un mois et demi plus tard on s’envolait pour Paris la capitale française.
Paris, Paris, Paris… Que dire de cette période ? Les débuts furent difficiles je le reconnais. Je ne parlais pas encore très bien français et la vie là-bas est très différente de celle que l’on a en Corée. Mais, petit à petit j’ai su m’intégrer et me faire de nouveaux amis, mais surtout, c’est là que j’ai pu renaitre. Que j’ai pu me trouver, me retrouver et devenir ce que je suis maintenant. J’y ai fait mes premières expériences. J’y ai joué mes premiers accords de trompette, les seconds de piano. Ah oui c’est vrai je vous l’avais pas dit, mais papy Bae avait un piano chez lui et alors il m’en avait appris les bases. Mes premiers sets aussi. Bref, j’ai passé trois années formidables en France et je les dois à Hyun-Su. C’est lui qui m’a permit de trouver mon rêver en m’emmenant à un concert de Jeff Mills. Et je le remercierais jamais assez pour ça. C’est pourquoi, quand je fus en terminale et qu’il fallait choisir son orientation pour la suite, je pris la décision de rentrer en Corée. J’avoue que j’en avais aucune envie, parce qu’il n’y avait plus rien, ni personne qui m’attendait là-bas. Mais je savais aussi pertinemment que si je restais en France, Hyun-Su n’aurait jamais bougé lui non plus. Parce qu’en fait, je l’ai appris bien plus tard, mais la personne à cause de laquelle il était rentré en Corée trois en plus tôt, et bien,… ils n’avaient pas vraiment rompu en fait. L’autre personne est juste partie en Amérique suivre son rêve, mais Hyun-Su étant borné ils sont entrés dans une relation temporaire alors qu’ils sont clairement amoureux l’un de l’autre… Franchement, c’était censé être lui l’adulte mature. Alors j’ai fait un deal avec lui : je rentre en Coréen étudier la composition pour suivre les traces de Jeff Mills et lui il file en Amérique retrouver sa moitié.
C’est ainsi que je me suis à nouveau retrouvé dans mon pays natal, un peu à contre cœur, mais pour la bonne cause. Je voulais faire quelque chose pour l’homme qui m’a tant aidé alors un petit sacrifice n’était rien du tout. Et puis rien ne m’empêchera de retourner en France, à Paris une fois mes études finies, ou même pendant les vacances.



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pseudo : cymel.
âge : 19 ans.
comment avez-vous connu le forum ? par une certaine méduse à laquelle je ne peux rien refuser ♥.
code : validé par nomino. ♥
fréquence de connexion : 5/7 à 7/7.
commentaires : le forum à vraiment l'air sympa et le concept intéressant.




Dernière édition par Park Ewon le Sam 11 Fév - 3:45, édité 41 fois
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Jung Laurel
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Situation amoureuse : fiancé à Kwon Anthea - enfin, ça, c'est plus professionel qu'autre chose.
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptySam 28 Jan - 15:28

PREEEEEEEEEEEEEUMS.
LALALA. *toute contente*
Et le premier qui ose approcher mon Ewon à moins de 5 mètres, je le mords, okay ? èé (jerigole)

Et sinon... Ah oui. Je t'aime ! Pour changer.
Au plaisir de re-créer une amitié mythique dans des rps fantastiques en ce beau lieu lavande 8D

*retourne faire une petite danse de la joie*
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Jung Jin Woo
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptySam 28 Jan - 15:53

Bienvenue sur le forum monsieur ♥
Bonne chance pour ta fiche & surtout amuses-toi bien parmi nous ♥.
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Park Ewon
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptySam 28 Jan - 15:57

Jung Laurel a écrit:
PREEEEEEEEEEEEEUMS.
LALALA. *toute contente*
Et le premier qui ose approcher mon Ewon à moins de 5 mètres, je le mords, okay ? èé (jerigole)

Et sinon... Ah oui. Je t'aime ! Pour changer.
Au plaisir de re-créer une amitié mythique dans des rps fantastiques en ce beau lieu lavande 8D

*retourne faire une petite danse de la joie*
Hé bé, quel mari possessif j'ai x____x
J'ai presque l'impression de m'être fait embobiner x) Mais bon, sachant que tu m'aimes (pour changer), on va ta pardonner, hein ?

Jung Jin Woo a écrit:
Bienvenue sur le forum monsieur ♥
Bonne chance pour ta fiche & surtout amuses-toi bien parmi nous ♥.
Merci beaucoup ♥
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptySam 28 Jan - 16:22

Bienvenue sur le forum. Et bonne chance pour ta fiche.
Tu peux prévenir l'administration en cas de soucis.
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Park Ewon
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptySam 28 Jan - 16:35

Ahn Jae Hyuk a écrit:
Bienvenue sur le forum. Et bonne chance pour ta fiche.
Mais il y a un message sur la page d'accueil. "Veuillez privilégier les personnages coréens", ça veut dire les prénoms aussi. alors si possible, ça serait gentil de faire ton personnage coréen, merci.
Merci pour ton accueil.
Ensuite, j'avoue que je ne comprends pas -du tout- la suite de ton message puisque Ewon est déjà un personnage coréen. C'est pourtant marqué au tout début de la fiche, quand il est demandé la nationalité du personnage. Il n'est ni quarter, ni half, ou quoi que ce soit, il est 100% coréen. Et si c'est le prénom qui t'as fait tiquer, il est tout aussi coréen que mon personnage (에원 = Ewon).
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptySam 28 Jan - 16:47

Oui, c'est parce que je me suis trompé de poste... j'ai fais la remarque à une autre personne "alex" qui n'est pas du tout coréen. d'ailleurs tu remarqueras que j'avais enlever la suite de mon message. je m'occupe de plein de choses à la fois. du coup je me suis emmêlé les pinceaux. Désolé.
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Park Ewon
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptySam 28 Jan - 16:52

Ce n'est pas grave =3
Ça m'a juste surpris et je n'ai vraiment pas compris sur le coup pourquoi tu me disais ça :)
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Jung Kyung Mi
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Filière &année : deuxième année, section chant&musique.
Situation amoureuse : j'attire uniquement les lêches-bottes, alors ce n'est pas trop ça en ce moment...
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptySam 28 Jan - 17:22

soohyuuuuuuun. *O* <3
bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche. :)
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Jung Laurel
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Filière &année : 5ème année en Arts Plastiques
Situation amoureuse : fiancé à Kwon Anthea - enfin, ça, c'est plus professionel qu'autre chose.
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptySam 28 Jan - 17:27

... C'bien parce que t'es ma cousine adorée que je te laisse lui sauter dessus, hein, Kyungie. U.U
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Kwon Alexeï
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untouchable admin

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Age : 33
Secta ? : oui.
Filière &année : quatrième année; musique. je crèverai les doigts encore posés sur les touches de mon piano.
Situation amoureuse : je fais en sorte de me vider quand j'en ai besoin. la popularité a ses avantages.
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptySam 28 Jan - 17:35

SOOOOOOOOHYUUUUUUN. *q*
oui, pardon, je me calme.
pour te souhaiter la bienvenue, je te viole. 8D ♥ joli accueil, non ? bon. bref. je suis une personne normale, ne t'en fais pas. t'as juste pris un. fihizghg. pur canon trop cool. ;-; ♥ bon courage pour ta fiche et en cas de problème le staff est là pour t'aider ou répondre à tes questions. et j'espère ne pas t'avoir fait peur... voilà... c'est tout. v.v *out*
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Kwon Anthea
hey ! i'm Kwon Anthea

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Age : 34
Secta ? : non.
Filière &année : Sciences Politiques, options affaires publiques et économie. 4ème année.
Situation amoureuse : Techniquement fiancée à Jung Laurel - c'est beau le business! - mais toujours célibataire dans ma tête.
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptyDim 29 Jan - 20:45

Hmmmm, Soo Hyun. ♥
(J'ai plein de gens à bouffer ici. Je vais passer pour une mante religieuse à ce rythme... xp)
En plus, tu vas être le gaysexfriend de mon fiancé. (Maischutj'airiendit)
Donc, un lien, automatiquement.
Mais bon, ça fait du bien de te voir, même en pas Yonghwa. Bienvenue à toi et bon courage pour la fin de ta fiche. ♥
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Lim Jung Wan
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptyLun 30 Jan - 22:04

soo hyun <3333

excellent choix d'avatar o/
on le voit jamais assez sur les fow t__t
bienvenue à toi & puuuis bon courage pour ta fichouille bien sûr 8D
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Park Ewon
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptyLun 30 Jan - 22:19

Jung Kyung Mi a écrit:
soohyuuuuuuun. *O* <3
bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche. :)
Merci beaucoup ♥

Kwon Alexeï a écrit:
SOOOOOOOOHYUUUUUUN. *q*
oui, pardon, je me calme.
pour te souhaiter la bienvenue, je te viole. 8D ♥ joli accueil, non ? bon. bref. je suis une personne normale, ne t'en fais pas. t'as juste pris un. fihizghg. pur canon trop cool. ;-; ♥ bon courage pour ta fiche et en cas de problème le staff est là pour t'aider ou répondre à tes questions. et j'espère ne pas t'avoir fait peur... voilà... c'est tout. v.v *out*
Merci beaucoup ♥
Et ne t'inquiète pas, il en faut plus pour me traumatiser (une certaine personne ici pourra d'ailleurs le confirmer) et puis c'est pas comme je pouvais te refuser ce viol consentit, hein ? ♥

Kwon Anthea a écrit:
Hmmmm, Soo Hyun. ♥
(J'ai plein de gens à bouffer ici. Je vais passer pour une mante religieuse à ce rythme... xp)
En plus, tu vas être le gaysexfriend de mon fiancé. (Maischutj'airiendit)
Donc, un lien, automatiquement.
Mais bon, ça fait du bien de te voir, même en pas Yonghwa. Bienvenue à toi et bon courage pour la fin de ta fiche. ♥
Oh, un visage familier ♥
& je sais pas si je me remettrais un jour de cette histoire de coucherie avec laurel. C'était pas censé devenir comme ça T____T
Et thanks a lot :)

Lim Jung Wan a écrit:
soo hyun <3333

excellent choix d'avatar o/
on le voit jamais assez sur les fow t__t
bienvenue à toi & puuuis bon courage pour ta fichouille bien sûr 8D
Ouais, les gens savent pas ce qu'ils manquent en ayant pas un soo hyun sur leurs forums. è___é
& merciiii =3
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptyMar 31 Jan - 13:56

Je vais faire simple : bienvenue
Contente que l'amie rp de Hime soit parmi nous :)
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Park Ewon
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptyJeu 2 Fév - 22:20

Thank you ♥
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Baek Micky
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptySam 4 Fév - 20:15

SOOHYUUUUUUUUUUUN. MON AMOUR, GOSH. QU'EST-CE QUE J'AIME U-KISS ;w; ♥.
IL NOUS FAUDRA UN LIEN. OUI, OUI, J'EN RECLAME UN è.é
EN TOUT CAS, BIENVENUE PARMI NOUS ET FIIIIIIGHTING ♥♥
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Kim Jae Suk
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptyLun 6 Fév - 17:36

Oueeeelllcooooome ♥
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Park Ewon
hey ! i'm Park Ewon

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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptyJeu 9 Fév - 16:30

Baek Micky a écrit:
SOOHYUUUUUUUUUUUN. MON AMOUR, GOSH. QU'EST-CE QUE J'AIME U-KISS ;w; ♥.
IL NOUS FAUDRA UN LIEN. OUI, OUI, J'EN RECLAME UN è.é
EN TOUT CAS, BIENVENUE PARMI NOUS ET FIIIIIIGHTING ♥♥
Merci, merci ♥
& Bien sûr je te réserve un lien ;)
(décidément tout mes persos ont un truc avec han sunhwa x3)

Kim Jae Suk a écrit:
Oueeeelllcooooome ♥
Thank you


& Fiche terminée, at last x3
Désolée du retard, elle aurait du être finie la semaine dernière mais j'ai perdu tout le fichier avec ma présentation et j'ai du tout retaper *morte*
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Park Ji Suk
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Situation amoureuse : c'est compliqué, je dirais.
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song EmptyJeu 9 Fév - 16:52


bienvenue, park ewon;
Bravo ! Tu es maintenant validé(e). Mais avant de commencer à RP, je te conseille vivement d'aller faire les demandes nécessaires dans la gestion, ensuite tu devras faire ta fiche de liens, afin de rencontrer du monde. Tu pourras alors discuter avec eux via les réseaux sociaux. N'est-ce pas fantastique ? Bon jeu parmi nous. ♥
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MessageSujet: Re: Park Ewon - Because every dream is a love song   Park Ewon - Because every dream is a love song Empty

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