 hey ! i'm Anh Hyo Jin ★
Messages : 13
Age : 31
Secta ? : non.
Filière &année : 2ème année de Danse & Basket
Situation amoureuse : Mon coeur est à forger avec le temps.
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|  Sujet: Ran Soo Kyung feat. Kim Su Hyeon | libre  Mar 28 Fév - 16:32 | |
| RAN SOO KYUNG;featuring. Kim Su Hyeon . 19 Ans ♦ 27 Septembre 1992 ♦ Photographie 2ème Année ♦ THIS IS WHO I AM;décrivez ici le personnage. sa vie, son caractère, ses goûts, passions et aussi le lien qu'il a avec votre personnage...
C'est le 27 Septembre 1992 que je vois le jour, à Nagoya, au Japon. Je grandi auprès de ma mère Kimoyo Jikina. Mon père ? Je sais pas où il est. Ma mère me parle souvent de lui comme un grand homme d'affaire coréen, magnifique, attentionné. Quoi ? Et c'est pour ça qu'il nous a abandonné ? Laissez moi rire. Et pourquoi il est partit ? Pour l'instant, je m'en fichais pas mal. Je vis une existence agréable? Je profite de la vie. Pour mes cinq ans, ma mère m'offre un petit appareil, un jouet. Je m'amuse tant avec. Plus les années passent, plus je quémande un de ces véritables trésors. Pouvoir éterniser un instant, un moment de la vie, me rassure et me fascine. Rien ne sera oublié ! Tout est immortel avec ce magnifique joujou. Mais lors de mes onze ans, ma chère mère périt d'un infarctus. Enfin si je me souviens bien. Ma mémoire n'est pas très bonne. C'est pourquoi la photographie m'est aussi importante.
Non, je ne reste pas un petit orphelin très longtemps: seulement deux trois mois, le temps de trouver ma famille. Et c'est là que mon père rentre dans l'histoire. Ran Doo Myun. Et son petit garçon Anh Hyo Jin, mon demi-frère.
Glacial, ton impérial. Ce n'est pas du tout le portrait que dressait ma mère de cet homme. On peut croire ce que l'on veut, la vision reste la meilleure des solutions. Mais ce qui m'étonne le plus, c'est que Hyo Jin est né le 23 Novembre de l'année 1992... La même année que moi. A quelques mois de différence. Quel homme était vraiment Doo Myun ? Un coureur de jupons ? Il semblait avoir aimé passionnément sa nouvelle femme. Et ma mère dans tout ça ? Je ne pouvais m'empêcher de grimacer quand je l'apercevais. Mais je n'étais pas le seul. De son côté, Hyo Jin paraissait éprouver plein d'amertume à l'égard de son père. Euh, de notre père. Ce dernier ne lui avait jamais pardonné le fait qu'il avait tué son épouse en naissant. Ce point commun nous rapprocha. En quelques temps, nous devînmes inséparable. Lors de mes 15 ans, plus rien ne pouvait s'interposer entre moi et Hyo Jin. Il n'était plus mon demi-frère. Il devenait mon frère à part entière. Les réflexions désagréables de notre père, nous nous en amusions. Nous le trouvions simplement désolant. Il ne profitait plus de la vie et passait celle-ci sur notre dos, à essayer de nous énerver. Du moins quand on était à la maison. Tous les soirs nous sortions en boîte, retrouver nos copines et la vodka. Un peu de drogue par-ci par-là pour être plus cool. C'est ce qui me parlait le plus. Le fait de planer. Les bêtises, nous entions les rois. Autant dire que ça faisait partit du train-train habituel. Et puis nos dix-huit ans arrivèrent. De mon côté, je entrais à la Séoul National University en spécialité Photographie. Mon frère en Danse et Basket. J'étais fière de lui.
Et puis on décidait de changer de look. Se percer les oreilles et avoir un ou deux tatouages, c'était la mode. Je la suivais donc avec joie. Je tatouais alors au niveau de ma cheville, le mot "arnaque" en japonais. Ca résumait bien ma vie. Je me donnais corps et âme à mon art. La drogue était comme un échappatoire aux problèmes quotidiens qui me prenaient la tête. L'insolence et le mensonge se mêlaient lentement à ma vie, nouant un lien avec l'hypocrisie. La sympathie que j'éprouvait pour le peu de personnes que je connaissais s'évapora très rapidement. Je me refermais sur moi-même. Quel pouvoir avait réellement ces substances sur moi ? Seul Hyo Jin me comprenait et m'aidait. Les autres étaient si lâches qu'ils n'osaient s'approcher de moi de peur de recevoir un coup. Mais qu'est-ce que ça valait par rapport à une vie foutue ? Et puis la mangue. Ce fruit si doux au caractère de passion. Mon péché-mignon. Il ne se passait pas une semaine sans que je mange quelque chose au goût de mangue : smoothie, glace, jus de fruits, fruit en lui-même. Quiconque se prenant pour mon ami devrait connaître mes quatre folies: la mangue, la drogue, la photographie, et le Japon. Mais aussi mes phobies, ou ce que je déteste: l'orange (le fruit), le froid, les prostituées (contrairement à mon abruti de frère), les jeux vidéos et les cheveux longs pour un garçon.
L'amour n'existait plus. Qui serait là pour me rappeler que cela existait ? Ce n'était pas le rôle de mon frère, mais bien d'une fille. Mon âme n'attend plus qu'elle.
[libre pour qualités et/ou autres défauts] |
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