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 you can call me a thief. ● vito.

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Kim Sasha
hey ! i'm Kim Sasha

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Filière &année : deuxième année de médecine.
Situation amoureuse : folle amoureuse d'un coureur de jupon. c'est con mais c'est comme ça.
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MessageSujet: you can call me a thief. ● vito.   you can call me a thief. ● vito. EmptyLun 23 Jan - 23:31

YOU CAN CALL ME A THIEF.

valenti vito & kim sasha.

Pourquoi lui. Pourquoi lui... MAIS POURQUOI LUI, MERDE. Sasha, à quatorze heures vingt-six, n'avait rien de mieux à faire que de se demander pourquoi ce sale enfoiré de Cupidon avait envoyé sa seule et unique flèche disponible sur Valenti Vito. Qu'y comprenait-il, ce gosse, à l'amour ? Du haut de ses deux mois, là, hein ? Depuis quand un mioche s'autorisait-il à faire tomber les gens amoureux ? Ah, si elle pouvait l'attraper et lui foutre la fessée de sa vie, à celui-là, elle s'en donnerait sans doute à cœur-joie. A cette agréable pensée, la coréenne se donna elle-même une tape sur le front, s'interdisant ensuite formellement de penser à ce genre de choses complétement idiotes. « Aish, c'est quoi mon problème. Au secouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurs, je perds la tête. » L'italien semblait radicalement changer le comportement de la belle et il était pourtant difficile d'en arriver à un tel résultat. Ce qui la faisait fondre chez lui ? Tout... Vraiment tout. De son visage angélique à son charisme ensorcelant en passant par l'incroyable douceur dont il faisait preuve avec elle. Mon dieu, elle se détestait quand elle était amoureuse. Ses qualités partaient toutes une à une et ne lui laissaient que des amoncellements de défauts qu'elle ne pouvait éloigner. C'était si cruel. En tout cas, c'était ce qu'elle croyait. N'était-ce pas un tantinet exagéré ? Elle était simplement contrainte de se trouver une raison à cette prise de tête incessante quant à son amour irraisonné pour Vito, histoire de ne pas se jeter elle-même d'une falaise. En vérité, elle était aussi normale que d'ordinaire, elle se voyait juste plus niaise et ridicule. « Saleté d'italien. Je me hais et je te hais. » Le pire était surement que cela la rendait presque vulgaire alors que ce n'était absolument pas dans ses habitudes. En effet, elle prônait davantage le respect, la classe et l'élégance. Pas la vulgarité et toute autre chose totalement inapproprié. Bon, n'allez pas croire non plus qu'elle était une sainte-nitouche et que le moindre mot au-dessus de l'autre l'outrait à n'en plus pouvoir, non, bien sûr. Cela lui arrivait d'ailleurs de temps en temps et surtout dans ce genre de cas.
Un soupir s'échappa d'entre ses lèvres, le cœur battant en repensant à ces étreintes qu'ils s'étaient si délicatement donnés. Sasha en voulait encore. Non, en fait, elle voulait plus. Tellement plus. Ses yeux se posèrent sur son reflet alors qu'elle relevait le visage, défiant son propre regard, exaspérée. Cela faisait déjà dix bonnes minutes qu'elle restait là, face au miroir des toilettes qui accompagnait les lavabos, à attendre que le temps passe, à juste patienter. Et ça servait à quoi, tout ça, au juste ? A rien, mis à part chercher aux tréfonds d'elle-même des petits bouts de courage, aussi minuscules soient-ils. C'était lui, non, dans les couloirs ? C'était Vito. Depuis quelques jours, elle se disait qu'elle allait tout lui dire, qu'elle allait enfin lui avouer son amour. Sinon elle allait craquer. La coréenne n'était pas du genre à douter d'elle et de ses pouvoirs de séduction, pas plus qu'elle ne pouvait douter de son apparence qu'elle tâchait de garder parfaite. Mais il semblait si inaccessible... si peu désireux à l'idée d'être avec elle. Sans ses caresses et sa tendresse, elle aurait déjà baissé les bras depuis bien longtemps et simplement abandonné l'idée de lui faire envie. Dans toute cette amitié somme toute ambigüe mais non moins sincère, elle ne cessait de chercher le petit plus, le petit message qui dirait ''allez, fonce, il ne te refusera jamais dans son cœur, encore moins dans son lit.'' Était-ce si mal de ne pas vouloir être mise dans le même sac que toutes les autres filles avec qui il couchait ? Était-ce inconvenant de vouloir se détacher des autres, d'être quelqu'un de spécial ? Elle ne le croyait pas. Comment un tel amour à sens unique qui n'avait pas la moindre chance de se voir réciproque pouvait-il l'éreinter à ce point ? Ce que c'était fatiguant d'aimer quelqu'un sans aucun retour.
Sa main se glissa sous le filet d'eau de l'un des robinets, profitant de la fraicheur de celle-ci. Ce qu'elle aimerait que son cœur soit aussi froid, cela lui éviterait bien des déceptions. Elle savait que si elle franchissait la porte des toilettes pour rejoindre Vito, elle en subirait une nouvelle bien pire que toutes les précédentes et elle redoutait tout spécialement l'instant où tous les petits espoirs qu'elle avait osé avoir s'écrouleraient sans résister. Après avoir passé sa main mouillée dans ses cheveux pour leur redonner une forme descente, elle inspecta rapidement son visage puis prit une grande inspiration. Non, Sasha. Tu ne chercheras pas à sauver les meubles, tu affronteras l'inondation sans broncher parce que des espoirs que tu sais vains ne donneront rien de bon. Jamais. D'un geste déterminé, elle attrapa son sac qu'elle mit à son épaule, puis s'élança vers le couloir. C'était maintenant ou jamais car la demoiselle ne retrouverait sans doute jamais ce courage qu'elle avait mit tant de minutes à dénicher, seule face à son reflet. Lorsqu'elle passa la porte, elle scruta le couloir en un simple coup d'oeil, son comportement étant revenu à la normale, comme si le regard des gens la conditionnait à avoir une aura charismatique qui imposait le respect et attirait les yeux curieux – ou pervers. Regards, d'ailleurs, auxquels elle ne prêtait plus attention depuis longtemps, n'ayant que faire, au fond, de ce que l'on pensait d'elle. Elle était ce qu'elle était au moins pour elle, dans le pire des cas. Il n'y avait que deux exceptions : son frère, Idris, et Vito. Et c'était bien suffisant, non ? Ses prunelles se posèrent finalement sur ce dernier qu'elle cherchait. Il n'était pas parti, il était toujours là. Sans réfléchir, elle s'avança jusqu'à lui, des vagues de frissons transcendant son corps et de faibles tremblements agitant ses nerfs. Est-ce que lui avouer l'angoissait tant que ça ? Que risquait-elle, après tout, à part un râteau nucléaire et une honte à supporter ? Pas grand chose, mais c'était suffisant pour blesser sa fierté.

« Vito... ? » Sa voix ne paraissait pas aussi assurée que d'habitude et son regard semblait vouloir fuir, pourtant inéluctablement attiré par le jeune homme. Sasha passa sa langue sur ses lèvres, nerveuse, mais veillait néanmoins à avoir l'air la plus naturelle possible, sans laisser l'occasion à son angoisse de se manifester plus que de raison. « Qu'est-ce que tu fais ici, tout seul ? Tu attends quelqu'un ? » Serait-ce là une façon détournée de dire ''laisse-moi rester avec toi, laisse-moi te dire ce qui ne va pas, laisse-moi te raconter toute la joie que je ressens quand je te vois et tout le mépris qui monte en moi quand tu es avec une autre ; laisse-moi aussi te dire à quel point ta douceur me fait du bien et comme tes mots m'apaisent, laisse-moi entendre ta voix me dire que tu m'aimes au moins un peu et que je ne suis pas n'importe qui pour toi.'' Sasha, es-tu tombée si bas, toi que la nature a pourvu d'un tempérament de feu ? Tu parais bien faible, maintenant. Tellement faible que c'en est décourageant. Il était évident qu'elle pouvait sans problème trouver le courage de l'oublier, de faire une croix sur lui, de le rayer de sa vie même s'il lui en coûtait son amitié, mais en avait-elle seulement envie... Là était toute la question pour elle alors que n'importe qui était capable de dire que non, elle ne voulait pas perdre ses si beaux sentiments pour lui, d'une sincérité à toute épreuve.


Dernière édition par Kim Sasha le Mer 25 Jan - 22:11, édité 2 fois
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Valenti Vito
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MessageSujet: Re: you can call me a thief. ● vito.   you can call me a thief. ● vito. EmptyMar 24 Jan - 1:35

« rendez-vous devant les toilettes des filles, comme c'est original. » marmonna l'italien, s'adossant au mur qui faisait face à ce lieu si intime destiné aux femmes. Encore heureux, les dames étaient davantage propres que les garçons et, par conséquence, aucune odeur douteuse n'émanait de ce qui était, pour ainsi dire, l'endroit qui les décrivait le mieux. Oh, oui, il était facile pour une nana, et pour un homme d'ailleurs, de passer pour un individu civilisé à l'hygiène irréprochable ou presque. Un peu de maquillage, du parfum et voilà que la douche datant de la semaine dernière n'était plus qu'un lointain souvenir pour les nez sensibles. Que de belles inventions ! Mais vito avait le flair, c'est le cas de le dire, pour débusquer les menteurs. Ce n'était pas une dose supplémentaire de fond de teint ou une dizaine de coups de déodorant qui allaient l'arnaquer. Maniaque et hypocondriaque, notre asiatique savait reconnaître les gens qui n'auraient pas été dérangés de vivre à l'âge de pierre. Se laver dans de l'eau croupie une fois tous les quatre ans ? Pas de soucis pour nos amateurs de microbes et de puanteur. Comment pouvaient-ils se sentir à l'aise quand ils savaient que, malgré les feux d'artifices qu'ils utilisaient, ils n'étaient pas vraiment propres ? Le rital n'aurait pas supporté. Deux douches par jour : le minimum. Après, oui, il se mettait aussi du parfum. Mais lui ce n'était pas dans le but de masquer une transpiration figée depuis des jours. Non, une goutte de cette saloperie et le voilà qui courait sous un jet d'eau. Esquissant un sourire, le brun pensa à toutes les fois où il avait entendu des élèves évoquer son penchant pour les relations libres. Ces imbéciles s'imaginaient sans doute qu'il se faisait n'importe qui ; un trou est un trou eh bien non, pas pour tout le monde. Malgré le fait qu'il était un fervent admirateur du sexe, et un fidèle pratiquant, il n'en restait pas moins quelqu'un d'extrêmement exigeant. Une femme, dite cible, se devait d'avoir une hygiène suffisante pour que l'étudiant daigne la toucher : pas la peine de parler de sac poubelle, de gels avec des goûts tropicaux ou autres. De l'eau et du savon sur le corps étaient largement préférables. À quoi bon ça sert que la miss se mette du parfum si quand il la déshabille, et qu'il commence à passer aux choses sérieuses, il remarque qu'elle a une hygiène déplorable ? À rien, rien du tout, parce que ça l'arrêterait net. D'ailleurs, ça lui était déjà arrivé deux trois fois : des nanas qui avaient cru pouvoir le berner. Maintenant, il s'en méfiait et demandait toujours au préalable. Autant ne pas perdre de temps. Pourquoi pensait-il à ça maintenant, d'ailleurs ? Ah, oui, sans doute parce qu'il s'ennuyait à mourir. Soupirant, il pencha la tête en arrière, la laissant toucher le mur ; bon, elle allait se dépêcher ou elle comptait le laisser camper ici ? Encore trente secondes et il se barrait. Manquait plus que ça, tiens, qu'il poirote comme un premier de la classe, en chien derrière son os. « vito... ? Qu'est-ce que tu fais ici, tout seul ? Tu attends quelqu'un ? » le jeune homme posa les yeux sur sa jeune interlocutrice, étonné de la voir arriver de nulle part. « oh, sasha. » lança t-il aussitôt, un sourire se dessinant sur ses lèvres ; quelle jolie surprise. Voilà que sa ravissante petite chérie se pointait, à tout hasard, le sortant du cruel ennui duquel il était prisonnier depuis pas moins de deux minutes à présent.

Pas patient pour un sou, il la remerciait d'ores et déjà, intérieurement, d'être sortie d'une brèche temporelle : elle pourrait ainsi l'occuper jusqu'à l'arrivée de madame numéro deux. Dont, d'ailleurs, il ne se souvenait plus du prénom. Ça commençait par un f. ou peut-être un m. peu importe ; pour le moment il allait s'occuper de son amie qui, bien qu'elle tente de cacher son stress, était une piètre actrice. Fronçant les sourcils, le brun ramena automatiquement sa main sur la joue de la coréenne pour la lui caresser avec tendresse ; et le voilà qui se décollait du mur d'un coup d'épaule, brisant le peu de distance qu'il y avait entre eux, lui accordant toute son attention. « ça a pas l'air d'aller, là. Tu me caches quelque chose ? » passant rapidement sa langue sur ses lèvres, le rital approcha son visage de celui de l'étudiante avant de venir frotter le bout de son nez contre le sien. Si il attendait quelqu'un ? il avait déjà oublié cette question, et la précédente, l’anxiété de sa camarade l'emportant sur le reste. « tu sais que je n'aime pas quand tu ne me dis pas ce qui te tracasse, mh ? Alors vas-y, et ne te trouve pas une excuse bidon pour garder le silence. » rares étaient les fois où il était tactile mais lorsqu'il s'agissait de sa petite hollandaise, cela devenait tout naturel. Comment ne pas être câlin ou attentionné avec un si joli morceau ? Quel vilain mot que voilà. Il n'était d'ailleurs même pas au goût du jour ; sasha n'était pas sur son tableau de chasse et il ne comptait pas l'y mettre. Disons simplement qu'il aimait se montrer doux avec, que c'était presque maladif et qu'il s'en sortait bien comme ça. Ça lui suffisait, il ne ressentait aucunement l'envie d'aller plus loin et. Non, d'accord, ce n'était pas tout à fait vrai. Et donc, logiquement, pas tout à fait faux non plus. Certes, monsieur n'allait pas répondre par la négative si miss Corée lui proposait de passer à l'étape supérieure, à la jouissance partagée, mais la demande ne viendrait en tout cas pas de lui. Non, il ne serait pas le coupable, la personne qui s'en prendrait plein la gueule après une nuit de pur plaisir, le goujat, le pécheur. C'était trop facile ça ; qu'il paie pour la décision d'une autre. Était-ce uniquement de sa faute à lui si il arrivait que madame ne soit pas contentée, parce qu'elle s'était faite de faux espoirs en s'imaginant qu'après un coup de bite ils se marieraient ? Sans déconner, les femmes d'aujourd'hui étaient, pour la plupart, méchamment atteintes. De réelles psychopathes, des dangers. Il fallait donc avoir une stratégie, un plan. C'est pour cela que vito ne demandait plus rien ; il attendait que les femmes viennent se presser à sa porte puis il se les faisait les unes après les autres, quand il en avait le temps et l'envie. Rien de plus simple, pas de contraintes et si une de ces dévergondées osait l'ouvrir, il lui balançait illico qu'elle était la première à s'être foutue dans la merde en venant vers lui. Stop aux victimes, assumez vos choix. « ah, je ne dérange pas trop j'espère ? Pardon vito, le professeur m'a retenue. On y va ? » virant ses prunelles sombres vers la nouvelle arrivante, l'italien se demanda si il n'y avait pas un magicien dans les parages. Sans déconner, bienvenue à sunnydale ? Pourquoi toutes les filles apparaissaient de nulle part, mon dieu, encore une comme ça et c'était la crise cardiaque. « euh » commença t-il, plissant les yeux « tu patientes 5 minutes ? Je suis occupé là. T'as qu'à aller te refaire une beauté, y a les toilettes en face. » si il sous-entendait qu'elle était moche ? Non, mais elle pouvait facilement le croire. C'est qu'il ne faisait pas spécialement preuve de tact et que ses propos étaient souvent mal interprétés. Une pointe vexée, la jolie chinoise tourna les talons en direction des wc, les laissant à nouveaux seuls. Soupirant bruyamment, valenti reporta de nouveau son attention sur sa cadette ; « donc, on disait ? »


Dernière édition par Valenti Vito le Lun 30 Jan - 12:12, édité 1 fois
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Kim Sasha
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MessageSujet: Re: you can call me a thief. ● vito.   you can call me a thief. ● vito. EmptyMer 25 Jan - 21:58

Quand sa main chaude se posa sur sa joue, Sasha crut fondre de l'intérieur. C'était ce genre de choses qu'elle aimait par dessus tout et pour lesquelles elle se damnerait volontiers, pourvu qu'elles durent toute l'éternité. Quel acte dévoué et fleur bleue. Ou désespéré, aussi, au moins un peu. Mais n'était-il pas désirable et tellement agréable, en s'approchant d'elle avec autant de délicatesse ? C'était à en avoir des frissons. Son cœur ne trouvait aucun repos face à cette réalité frappante. Le pire était, en effet, qu'il ne s'agisse pas là d'un rêve. « Ça a pas l'air d'aller, là. Tu me caches quelque chose ? » Grillée si facilement. La belle hollandaise aurait aimé se donner des baffes mais ça n'aurait surement fait qu'aggraver la situation. Et le voilà qui lui demandait de déballer tous ses pauvres petits malheurs, de but en blanc, sans transition. Elle n'en était absolument pas capable puisqu'il venait de s'approcher d'elle encore davantage, effleurant son visage avec tant de douceur qu'elle aurait aimé pouvoir toucher ses lèvres qui lui semblaient si proches. Les embrasser, ne serait-ce qu'un petit instant et savoir qu'il n'était à aucune autre. Vito était un appel à la dépravation qui troublait l'esprit sain et tellement posé de Sasha. Comment était-ce possible... Sa main osa attraper son poignet, comme pour lui dire de ne jamais retirer la sienne qui lui faisait tant de bien et qui affolait tellement son cœur. Personne n'aurait pu dire que ces deux-là n'étaient que de simples amis au premier regard. A vrai dire, ils n'agissaient que rarement comme tels. Une attirance inexplicable ? Un besoin inévitable de prendre soin l'un de l'autre ? La même question revenait sans cesse. Pourquoi lui. Et celle qui suivait était bien sûr ''je l'aime parce que nous nous attirons ou nous nous attirons parce que je l'aime... ?'' Une nuance qui la laissait souvent frustrée de ne recevoir aucune réponse. Mais elle finissait toujours par se dire qu'après tout, il n'y avait rien de plus compliqué et incompréhensible que l'amour et elle n'avait toujours aimé que de purs connards insensibles. Vito était le premier à ne pas rentrer dans cette catégorie et parfois, elle se disait que c'était bien dommage puisque les autres, au moins, voulaient bien d'elle pendant quelques temps. Et puis, finalement... elle trouvait cela mieux ainsi, puisqu'au moins il ne l'acceptait pas auprès de lui pour son physique. Était-ce donc trop demander que de vouloir un homme qui l'aime pour ce qu'elle était et rien d'autre ? L'être humain est un éternel insatisfait car, trop occupé à chercher ce dont il manque, il ne voit plus la chance qu'il possède déjà. Ici, nous retrouvions le même schéma. ''Pourquoi suis-je si incapable de me contenter de ce qu'il me donne ?'' L'amour, c'était une bien belle connerie. La plus grande arnaque du monde à laquelle personne n'échappe, qu'aucune ruse ne pourrait contrer et que même un incroyable sens de la raison ne pourrait éviter. Sasha mettait ça sur le compte de la nature humaine et elle n'avait pas tort, dans le fond ; mais bien évidemment, il y avait une part de lâcheté. C'était elle qui ne souhaitait pas mettre un terme à cette fabulation, à cette impression que quelque chose était possible. C'était elle qui, au détriment de son bonheur, restait accrochée à ses caresses et à ses mots doux. C'était elle, encore, qui voyait de l'amour dans chacun de ses gestes... ou ne serait-ce même qu'un peu d'affection, se persuadant ainsi que ses espoirs n'étaient pas vains. Oui, tout était de sa faute. C'était elle, le problème. Voilà. C'était elle.

La ravissante étudiante en médecine, d'ordinaire assez forte pour supporter la dissection d'un cœur de porc ou pour trifouiller dans un cerveau de mouton, ne savait plus comment s'y prendre pour résister à cette envie de pleurer qui progressait tout doucement en elle. Elle les sentait déjà, les larmes qui perlaient aux coins de ses yeux. Par embarras, par honte, par le fait, aussi, de ne savoir quoi lui répondre. Comment être claire sans être trop directe ? Comment montrer le fond de ses sentiments en quelques phrases ? Les trois petits mots que tout le monde rêve d'entendre étaient alors bien trop difficiles à prononcer. Mais elle entrouvrit tout de même la bouche, le regard caché par sa frange, la tête baissée. L'italien savait que quelque chose n'allait pas, à quoi bon nier ? Autant s'éviter plus d'angoisse en le regardant dans les yeux. « Je n--- » « Ah, je ne dérange pas trop j'espère ? » Sasha tourna subitement la tête vers la voix qui s'était soudain faite entendre pour découvrir une magnifique chinoise à côté de laquelle elle ne faisait pas le poids. Une telle beauté ne pouvait être là que pour une chose. Ou pour une personne, plutôt... Son regard revint lentement sur le visage de Vito, comme si elle allait y trouver une confirmation quant à ce qu'elle pensait de leur relation. Il n'y avait malheureusement aucun doute possible, un bon petit coup les attendait. Ce qu'elle rêvait de crier ? Rien. Elle voulait plutôt la tuer, celle-là. Si encore elle n'avait fait qu'acte de présence. Mais elle se permettait aussi de rompre un moment d'affection partagée. Un moment auquel tenait la hollandaise. Seulement, plutôt que de s'armer d'un couteau pour lui trancher la gorge et utiliser ses organes pour sauver des vies bien plus utiles que la sienne, elle baissa de nouveau le visage, attendant simplement que Vito rembarre la demoiselle. C'est ça, vas te remaquiller dans les toilettes comme si tu étais un petit poulet entrant dans le four pour doucement se faire rôtir afin d'être plus savoureux après. « Donc, on disait ? » Sasha se retourna aussitôt vers la chinoise quand elle entendit le soupir de celle-ci, évitant par la même occasion la question de son ami. C'était énervant, à la fin. Toujours des filles, tout le temps, mais jamais elle. Et cette blondasse se permettait de soupirer. « C'est inutile, ne l'attends pas. Si tu tiens tant à écarter les cuisses, trouve-toi quelqu'un d'autre. Les filles dans ton genre doivent après tout avoir un bon carnet d'adresses, non ? » Le problème se présentait souvent quand la jolie brune s'emportait, ne retenant pas ses pensées. Zut. De quoi avait-elle l'air, désormais, face à Vito ? Mais c'était touché-coulé avec la petite écervelée de chinoise qui, blessée dans son égo et surement incapable de se défendre face à la vérité, détala d'un pas rapide pour quitter le couloir sans passer par les toilettes. Sasha fronçait les sourcils en la fixant jusqu'à ne plus voir sa silhouette puis, s'humectant les lèvres d'angoisse, reporta enfin son attention sur le jeune homme. L'expression qu'elle arborait montrait de la colère, de la tristesse, de la honte, du désespoir et du regret. Tout ça en même temps... Son regard pénétrant, hardiment planté dans les prunelles de son prince charmant, lui tira enfin les quelques larmes qu'elle retenait depuis qu'elle avait quitté son reflet. Celui qui lui disait ''ne t'en fais pas, tu es courageuse, je crois en toi.'' Les si précieuses gouttelettes roulaient lentement sur sa joue, traçant vaillamment leur chemin sur sa peau délicate. Il était temps pour elle de s'excuser pour cette jalousie qui s'était soudainement exprimée et qu'elle n'avait pas su réprimer. « Excuse-moi. Pardon. » Il lui fallait faire preuve d'encore un peu de courage pour freiner la crise de larmes qui s'imposait dores et déjà. Mais non, hors de question, elle ne pleurerait pas davantage devant lui. Sasha laissa durement tomber son sac au sol, portant plutôt ses mains aux coins de ses yeux pour arrêter ses pleurs. Quelle idiote, mais quelle idiote. Cependant, elle avait beau se détester et vouloir se cacher, voilà que son besoin de tout lui dire refaisait surface. Et son larmoiement n'arrangeait absolument rien. « Je ne voulais pas qu'elle reste là à t'attendre alors que je suis là aussi. Je ne voulais pas qu'elle se pavane à côté de moi pendant que je te parle, non plus. » Un sanglot étouffé à la dernière seconde brisa la fin de sa phrase. Quelqu'un aurait-il vu un trou de souris, dans le coin ?
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Valenti Vito
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MessageSujet: Re: you can call me a thief. ● vito.   you can call me a thief. ● vito. EmptyLun 30 Jan - 13:09

« C'est inutile, ne l'attends pas. Si tu tiens tant à écarter les cuisses, trouve-toi quelqu'un d'autre. Les filles dans ton genre doivent après tout avoir un bon carnet d'adresses, non ? » oh, était-ce de la fureur qu'il lisait dans le regard de sa tendre amie ? Perplexe, vito fronça légèrement les sourcils, espérant détecter un autre sentiment, plus clair. Pourquoi lui répondait-elle de la sorte, est-ce que zu feng avait été insolente ? Pas qu'il s'en souvienne ; elle avait juste débarqué, comme prévu, sur le lieu du rendez-vous. Avec un peu de retard, certes, mais cela ne méritait pas une telle arrogance de la part de sasha. D'autant plus que cette dernière ne semblait pas vouloir lui reprocher d'avoir fait attendre notre italien mais, bien au contraire, d'être arrivée trop vite. Voire d'être venue tout court. Oui, il connaissait la possessivité de sa jeune interlocutrice ; tout comme sa langue bien pendue. Mais de là à ce qu'elle fasse foirer le coup qu'il avait prévu, c'était un peu abusé. Comptait-elle la remplacer ? Non parce que valenti avait besoin de sa petite dose de sexe et devoir repartir à la chasse alors qu'il avait déjà attrapé le gibier était exclu des solutions. Pourquoi faisait-elle foirer son coup ? Passant sa langue sur ses lèvres, l'étudiant se retint de dire quoi que ce soit, ne préférant pas l'énerver un peu plus quitte à laisser partir la ravissante chinoise. Ah, sasha, c'est pas possible ça ; une fois, d'accord, mais pas deux ni trois. C'est que les temps sont durs et qu'il y a de plus en plus de belles gueules concurrentes dans cette école. Là encore, le pratiquant d'arts martiaux ne dit rien, reposant ses prunelles sur son amie. Est-ce que c'était des larmes qu'elle versait ? Bon dieu, qu'est-ce qu'il se passait. Elle n'avait aucune raison de se mettre à chouiner alors pourquoi le faisait-elle ? Cela n'avait aucun sens, aucun. Elle était à fleur de peau ; pire que ça même, ultra-sensible. La moindre secousse et la voilà qui avait les joues toutes mouillées. Ne comprenant pas bien ce qui se passait sous ses yeux depuis trois bonnes minutes, pour ne pas changer, l'italien passa sa main sur sa nuque, la massant lentement. « Excuse-moi. Pardon. » d'accord, là tu nous l'égares profondément. Ce n'était plus le fil conducteur de toute cette conversation qu'il avait perdu, mais carrément la notion du mot explication. « Je ne voulais pas qu'elle reste là à t'attendre alors que je suis là aussi. Je ne voulais pas qu'elle se pavane à côté de moi pendant que je te parle, non plus. » euh d'accord. C'était de la jalousie, donc. Elle ne voulait pas se retrouver à la deuxième place du podium ; mais était-ce vraiment une raison pour se mettre dans cet état ? Il aurait simplement fallu qu'elle le lui dise, rien qu'à lui, durant les petites minutes où son ex-coup aurait été en train de se pomponner pour la énième fois de la journée. Mais non, mademoiselle, explosive, avait décidé d'éclater au grand jour et de mettre le rital dans une situation qu'il ne cernait plus le moins du monde. Bon, si, ça allait mieux à présent et les réactions de sasha commençaient à avoir du sens. Aie, mais ce sanglot qu'elle venait de lâcher là, d'un coup, à la fin de sa phrase, lui brisa le cœur. Il avait beau ne pas être spécialement sensible, voir sa chère amie dans cet état n'était pas une des choses les plus agréables. Elle n'allait pas bien et c'était en partie à cause de lui ; et ce, même si il ne s'était jamais senti coupable jusqu'alors. Mais quoi ? Aurait-il fallu qu'il devine qu'elle était attachée à lui au point de ne plus vouloir passer après ses conquêtes ? Elle voulait avoir une part plus importante dans son coeur. La priorité sur les autres. Mais ça, n'était-ce pas la place de la petite amie ? N'était-ce pas la seule personne qui avait les droits de réguler sa vie ? Le problème étant que vito n'était absolument pas prêt à se coltiner un gendarme. « et bien, qu'est-ce que c'est que ces larmes ? » le brun glissa sa main droite dans sa poche pour en tirer un paquet de mouchoirs, qui servait en général à un autre usage, le tendant à son interlocutrice. « elles n'ont pas lieu d'être, essuie-les. » c'est vrai, après tout. Elle pleurait comme ça, soudainement, sans raison claire et précise. Elle l'embrouillait. Mais était-ce vraiment le moment de penser à lui alors qu'elle était là, faible, sanglotante devant ses yeux ? Non.

Se trouvant lui-même un peu dur pour un moment si compliqué pendant lequel sa sasha ne lui faisait penser qu'à un petit chiot égaré, valenti décida de se montrer un peu plus doux. Et de deux pas en avant ; et une étreinte. « là, bébé, calme-toi. Concentre-toi sur ma respiration. » que faire d'autre ? Là était le seul moyen de l'apaiser. En temps normal, si ce n'avait pas été son amie mais une autre créature, aussi enchanteresse soit-elle, l'étudiant aurait donné un seul de ses mouchoirs et serait parti. Il fallait qu'il conserve sa petite réserve et il ne s'appelait pas mère thérèse. Et puis, quoi de plus désagréable que de rester avec des gens qui broient du noir et qui se prennent pour les Baudelaire des temps modernes ? Un calvaire, voilà ce que c'était que de traîner avec des victimes. Mais la brunette était une exception, son exception. Et il était loin d'être désagréable de s'occuper d'elle quand elle était en pleurs ; d'autant plus que c'était la première fois qu'il la voyait comme ça. Frottant doucement la paume de ses mains contre le dos de sa cadette, vito faisait ce qui était en son pouvoir pour être le plus doux et consolant possible. Bon, que dire de plus ? Devait-il enfoncer le clou en cherchant la raison profonde de ce comportement inhabituel ou, au contraire, devait-il mieux se taire et la garder dans ses bras jusqu'à ce qu'elle soit calmée ? Il n'en savait rien. Alors il restait là, un peu comme un con, à lui caresser les reins. De longues minutes s'écoulèrent, durant lesquelles, d'ailleurs, il se demanda à quoi pouvait bien penser sasha. Se sentait-elle bien tout contre son corps chaud ? Ou rêvait-elle de fuir loin d'ici et, surtout, loin de lui et de toutes ses conquêtes ? Mais que cela pouvait-il bien lui faire qu'il ait des femmes avec qui coucher quand l'envie lui prenait ? Ils n'étaient pas en couple, ils ne faisaient que se comporter comme tel ; et encore, il n'avait jamais été question qu'ils se jurent fidélité ou même qu'ils couchent ensemble. Comme dit précédemment, vito ne serait jamais le premier à faire le pas et, jusqu'ici, il s'était toujours retenu de lui faire du rentre dedans ; pourquoi ? Il ne voulait pas ruiner cette relation si spéciale : pour la première fois de sa vie il pouvait être avec une femme sans avoir à en subir les foudres. Pas de reproches, pas de comptes rendus, pas de crises de jalousie (...) jalousie, voilà un mot qui lui parlait depuis le début de leur conversation. Il n'avait donc aucun des avantages du couple mais bénéficiait du plus chiant ? Hors de question. Inspirant plus ou moins soudainement, l'étudiant s'écarta de son interlocutrice, ramenant ses mains sur ses épaules toutes menues. « tu m'expliques, maintenant ? Tu sais à quel point je déteste les trucs qui prennent la tête et là je t'avoue que j'ai rien capté. J'ai pas spécialement envie de passer toute ma nuit à y penser. Alors, c'était quoi le souci ? » franc, beaucoup trop franc. Mais il était ainsi. Les choses lui passaient par l'esprit et ressortaient aussitôt par sa bouche. Malédiction ou réelle qualité, à vous de choisir. Personnellement, ça l'arrangeait : ça lui évitait d'être frustré et de marmonner dans son coin contre le reste du monde. « t'es amoureuse, c'est ça ? Si mon charme ravageur a eu raison de toi, arrêtons de nous prendre la tête et allons consumer tout ça. Tu iras cent fois mieux après. Et j'espère que tu seras moins jalouse mais ça ne sera sans doute pas gagné. » il faisait de l'humour. Que faire d'autre dans pareille situation ? Arborant un sourire amusé, un peu forcé dans le fond sans doute, vito glissa sa main le long du bras de sa jeune amie avant de lui attraper la main. « après tout, à cause de toi je me retrouve sans fille prête à écarter les cuisses, c'est donc ta responsabilité de prendre le... flambeau du sexe, tu vois. »
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