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 stop bothering me, bastard ღ valenti vito

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MessageSujet: stop bothering me, bastard ღ valenti vito   stop bothering me, bastard  ღ valenti vito EmptyMar 24 Jan - 19:46


« ... jour à tous nos auditeurs, merci d'écouter Radio KDSTUDIO ... » Cho ouvrit progressivement les yeux pour prendre conscience qu'il était déjà sept heures du matin et qu'on était mercredi. Elle bailla à gorge déployée en mettant son poing devant la bouche, tout en étirant son autre bras; même habituée à se lever tôt la coréenne restait difficile à sortir du lit, surtout qu'elle savait qu'elle n'avait pas cours ce jour-là. Toutefois avoir une journée de libre ne signifiait pas "devoir faire la grasse-matinée" ou "vagabonder dans les couloirs de l'université comme un fantôme", non, il fallait profiter de ces heures pour sortir des murs de la SNU. « ... il est presque sept heures cinq et nous allons suivre notre envoyé spé ... » Écouter la radio était devenu une sorte de rituel. Chaque matin, en guise de sonnerie, Hwang Min se faisait réveiller par la voix enjouée du speaker survolté. Ça lui permettait à la fois d'écouter les informations, d'émerger en douceur mais aussi de bien commencer la matinée en écoutant les chroniques à la fois amusante et loufoques qui étaient présentées dans cette plage d'horaire. Suivant d'une oreille lointaine le reportage audio qui racontait les péripéties d'un étudiant en droit qui avait eu une histoire étrange avec une fille gothique, la jolie jeune femme se redressa dans son lit. Elle s'étira à nouveau et fini par glisser de son lit pour ouvrir le volet de l'unique fenêtre de sa chambre. Le soleil venait à peine de montrer le bout de son nez que déjà ses rayons réchauffaient le visage à moitié endormi de la Lusus; elle scruta l'extérieur à travers la vitre pour voir s'il y avait déjà des élèves à cette heure-ci. Non, pas un chat. Enfin façon de parler ! Il y avait bien un ou deux pigeons qui se disputaient le bout de barre de céréales laissé, depuis deux jours, par un élève ignorant tout du respect de l'environnement. Était-elle elle-même une fervente écologiste ? Pas du tout. Hwang Min crachait son chewing-gum dans la cour quand ce dernier n'avait plus de goût, ne faisait pas vraiment attention à la couleur des poubelles et trouvait que c'était uniquement une question d'esthétisme, préférait la ville à la campagne et se lâchait côté usage de l'eau. « ... nous allons nous pencher sur les problèmes des étudiants Séoulites ... » Intéressant, pensa-t-elle. Hwang Min était en train de se préparer une tenue quand son attention se porta sur ce qu'était en train de révéler le chroniqueur; la demoiselle se tourna vers la machine par réflexe comme si l'homme à l'autre bout du poste était apparu en face. Il était uniquement question, en fin de compte, des relations homme/femme qui avaient évoluées avec le temps. Apparemment la mixité dans les classes avaient un impact majeur sur le comportement des élèves donc affectait les résultats scolaires. On était déjà au courant depuis longtemps. Ce n'était pas la peine de faire des classes unisexe, ce serait tellement chiant.

Il n'y avait déjà pas énormément de mec dans sa filière, ils n'ont pas prévu d'évincer le peu qui étaient présents pour les remplacer par des pimbêches insupportables ? Se demandait la coréenne. Ça y est ! Ils avaient réussi à la mettre de mauvaise humeur. Commencer la journée sur un mauvais pied n'était pas de bon augure; gare à ceux qui oseront lui chercher des poux. Cho se hâta de se déshabiller pour se rendre dans sa salle de bain lorsque soudain elle entendit un grésillement puis, plus rien. L'homme de la radio avec la voix sexy s'était tu. Mh ? La jolie blonde traversa la chambre vêtue d'un unique short en coton. Elle se saisit de son poste radio, le secoua énergiquement et le reposa. La pile avait été changée il y a quelques jours seulement, elle ne pouvait pas déjà être vide. Cet appareil l'avait vu faire ses premiers pas au lycée, il avait même croisé son premier petit copain; il ne pouvait pas la lâcher maintenant. C'est avec une mine désolée que la coréenne débrancha l'appareil qui lui avait été fidèle pendant quatre belles années pour le jeter dans la corbeille à papiers. Tant pis. Hwang Min avait de toute façon prévu de se rendre au centre commercial donc autant aller voir si elle pouvait faire de bonnes affaires en en trouvant un d'occasion et en bon état.

Les heures avant la pause de midi passèrent plus rapidement que prévu. La danseuse avait mis sa tenue pour aller s'entraîner au gymnase; quand elle arriva devant le complexe sportif, la charmante coréenne fut étonnée de voir qu'elle n'était pas seule. Devant la porte traînait un groupe d'élèves, pour la majorité des hommes, mais aucun d'eux n'avait l'air d'être étudiant dans sa filière. Hwang Min se déplaçait avec élégance vers le troupeau, un homme costaud lui barra la route. « Eh eh eh, stop ! Tu n'es pas en option arts martiaux, je me trompe ? » La danseuse le dévisagea. Et alors ? N'avait-elle pas le droit de passer ? Cho pencha la tête de haut en bas pour affirmer sa déduction et sorti son portable pour regarder l'heure, il fallait se bouger si elle espérait pouvoir répéter sa chorégraphie. Ces sportifs n'avaient rien dans la tête, que du muscle, alors la coréenne pressée tenta de contourner l'obstacle par la gauche. « Il y a eu un problème au dojo, on va devoir s'entraîner ici. Ne met pas ta musique trop fort » Déclara quelqu'un derrière elle. Après qu'ils lui aient fait un "rapide" briefing sur ce qu’elle ne pouvait pas faire, Hwang Min put accéder à la salle de danse. L'entraînement mit bien en évidence une chose : les étudiants en option arts martiaux n'étaient pas faits pour s'entendre avec les danseurs; surtout quand ces derniers n'avaient pas pris compte de leurs exigences pour faire comme ils avaient l'habitude de faire. Hwang Min se prit la tête avec deux grosses brutes, manquant de justesse de se battre contre eux, pour cette histoire de "son" qui les avait perturbés.

La coréenne déambulait sereinement dans le centre commercial et regardait autour d'elle à la recherche d'un magasin intéressant, oubliant presque les ennuis qu'elle s'était créé quelques heures auparavant. C'était le moment idéal pour faire un peu de shopping ou se détendre en buvant un café brûlant, si on faisait partie de ceux qui n'aiment pas se faire bousculer entre deux rayons, car les gens qui affluaient pour le rush de midi étaient déjà partis. Hwang Min s'arrêta net devant la vitrine d'une boutique qui vendait des dessous féminins à côté d'un jeune homme dont elle ne prêta pas le moindre intérêt; leurs yeux parcouraient une affiche très coquine qui vantaient, avec exagération, un nouvel ensemble en dentelle qui, soi-disant, faisait fondre la gente masculine. La séduction par le tissu avait un prix exorbitant. La jolie blonde n'hésita pas une seconde avant de pénétrer dans le magasin car, après tout, les essayages étaient gratuits non ? Elle ressortit avec, finalement, un sachet dans les mains; l'étudiante avait craqué sur ce bel ensemble présenté sur la devanture de la boutique. Quoi ? On pouvait céder à la tentation de temps en temps, c'était bon pour le moral. Cho était en train de poser ses affaires sur un banc lorsqu'elle entendit son portable sonner dans le fond de son sac. « Allô ... Qui est-ce ? » S’exclama-t-elle « Allô ? Allô ? … » La coréenne éloigna le portable de son oreille pour vérifier si l'appel était encore en cours. Effectivement. Hwang Min fit un tour sur elle-même pour vérifier si une personne était en train de téléphoner. Non, personne. Elle finit par hausser les épaules après avoir remis son portable à sa place. Tout à coup, une ombre sorti de nul-part pour la pousser sur le côté. La coréenne s’étala sur le sol en se cognant la tête sur le rebord du banc. Bam ! La pauvre Cho ne ré-ouvrit les yeux que quelques secondes plus tard, découvrant que toutes ses affaires avaient disparues y compris sa nouvelle acquisition. « Putain ! » S'exclama la demoiselle en jetant un coup d’œil autour d'elle.





Dernière édition par Cho Hwang Min le Ven 27 Jan - 17:18, édité 1 fois
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Valenti Vito
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Filière &année : sport, spécialité arts martiaux.
Situation amoureuse : célibataire. néanmoins, pas baisable par les moches ou les gays.
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MessageSujet: Re: stop bothering me, bastard ღ valenti vito   stop bothering me, bastard  ღ valenti vito EmptyVen 27 Jan - 10:50

« vous désirez séduire l'homme de vos rêves dans des sous-vêtements irrésistibles ? Découvrez fill me in, la nouvelle marque de petites culottes à croquer. Achetez une tenue révolutionnaire. Testez-la vous nous en direz des nouvelles ! » vito arqua un sourcil, perplexe, observant l'homme à la voix portante qui se pavanait devant une boutique de fringues qui venait tout juste d'ouvrir en ce mercredi après-midi. Alors, lui, il avait trouvé le bon boulot. Et, à tous les coups, le gérant du magasin l'avait trouvé dans un marché près des stands de poissons. C'est qu'il avait le profil parfait du vendeur de sardines et autres créatures marines ; petit, enrobé, dégarni et gueulard. Mais bon, il y avait un bon côté : tout le monde l'entendait et la boutique Sucreries et Secrets était sous les projecteurs. Pas un seul individu ne passait sans se retourner vers cet impressionnant bonhomme, jetant par la même occasion un petit regard à la vitrine coloré qui se trouvait derrière sa silhouette imposante. Posé sur un banc, juste en face de toute cette agitation provoquée par un seul homme, l'italien était calme, amusé. Pour quelle autre raison -que sa voix- le responsable avait-il pu l'embaucher ? Son odeur sûrement dérangeante ou son goût particulier pour les fringues à rayures démodées ? C'était risible, dans le fond, et l'étudiant se retenait d'aller le détruire avec des vannes pour seule et unique arme. Pauvre homme, et quelle ironie : pourquoi faire vendre à une personne aussi typée des fringues de luxe pour femmes ? À cette pensée, le coréen soupira d'amusement, glissant ses mains dans ses poches sans quitter son divertissement de ses prunelles noires. Sans doute faisait-il partie de la famille de notre cher gérant ; mais si c'était le cas, il ne l'avait sans doute pas signalé à son équipe. Qui irait dire à ses employés que le clochard qui fait de la propagande devant la boutique n'est autre qu'un frère ou un cousin ? Personne, sauf un être trop gentil ou très famille, peut-être. Bon, ça devenait lassant d'observer cet être minable faire son marché ; jetant un coup d’œil à droite puis à gauche, notre pratiquant d'arts martiaux se demanda où était passé son pote. Une demi-heure de retard, rien que ça ; merci le respect. S'humectant les lèvres, vito décida d'attendre encore cinq minutes. Après tout, il s'agissait quand même d'un ami alors il pouvait bien faire l'effort de patienter encore un peu. Mais nul doute qu'il pousserait la gueulante quand ce dernier arriverait : vingtième siècle, technologie de pointe, téléphone pour tout le monde (même pour les gosses de six ans) et jaeho ne lui envoyait pas le moindre message pour le prévenir de son retard ou de son empêchement. Il ne fallait pas se foutre de sa gueule non plus. « Allô ... Qui est-ce ? Allô ? Allô ? » tiens donc, une femme venait de poser ses affaires près de lui, apparemment occupée par un appel masqué. Sucreries et Secrets ; c'est que la publicité de notre poissonnier marchait bien. Curieux, l'italien jeta un regard au sac, d'un peu plus près, remarquant que l'ensemble que la jeune fille venait d'acheter n'était autre que celui qui se trouvait sur l'affiche du magasin. Plutôt mignon, ouais. Relevant les yeux vers l'inconnue, valenti constata que, de toute évidence, les sous-vêtements n'étaient pas les seuls à être agréables à regarder. Assez grande, mince, fausse blonde, bien habillée, elle était plutôt appétissante.

L'étudiant n'était pas un fervent admirateur de la gente féminine retouchée ; faux-cils, maquillage trop présent, extensions, faux ongles etc mais cette demoiselle passait plutôt bien il faut l'avouer. « merde, désolé, j'étais retenu par ma copine. Un pur fardeau quand elle s'y met, tu la connais. Ça va mec ? » le brun décrocha ses prunelles de l'acheteuse, les posant sur son camarade qui venait enfin d'arriver. Sa copine ? Voyez, les femmes ne savent que poser des problèmes. À croire que c'est la seule chose qui anime leur âme : faire chier les hommes, crier pour rien, faire des reproches ridicules ou, encore, tirer sur la corde sensible jusqu'à obtenir ce qu'elles veulent. Oh, oui, il y en a des choses à dire sur ces créatures de vénus. Et, malheureusement pour elles, la plupart de ces dites choses sont négatives. « pas grave, mais la prochaine fois préviens, ça serait cool. » lâcha notre homme, se redressant avant de s'étirer. Ô plaisir, ce que cela pouvait être agréable après quarante bonnes minutes d'attente sur un vieux banc aussi confortable qu'un morceau de carton. « donc, on va se le faire ce cinéma ? Ce film a l'air tellement go- » « putain ! » le nouvel arrivant sursauta avant de se précipiter vers la demoiselle qui, apparemment, s'était faite agresser sans aucune raison. Ses affaires avaient disparues et une marque rouge trônait misérablement sur son front. C'est moche de s'en prendre à une fille. À vrai dire, c'était carrément bas et cela déplaisait fortement à notre lusus qui chercha rapidement le lâche du regard. Là-bas, près des tourniquets. Un sourire, vengeur, se dessina sur les lèvres de notre coréen alors qu'il avançait dans la direction de sa nouvelle proie. Cette dernière, certaine d'avoir échappée aux regards des gens, s'était remise à marcher normalement, s'apprêtant à passer dans l'autre aile du centre commercial. « minute. » lança vito, attrapant l'arrière du col du malfaiteur. Sans même attendre que celui-ci ne réagisse, l'italien donna un coup sec dans la barrière suivante du tourniquet. La tige de fer fouetta méchamment l'arrière des genoux du jeune homme, le faisant tomber à terre en criant à la fois de surprise et de douleur. En tirant un plaisir presque malsain, valenti se pencha ; « frapper une fille, t'as pas de couilles. Ramène-toi pour lui faire des excuses et lui rendre les deux trois strings que tu lui as sûrement volé pour aller faire le tapin ce soir. » étonné voir paniqué, le chat qui venait de se transformer en souris se releva rapidement, gémissant encore à cause du coup qu'il avait reçu quelques secondes auparavant. Afin de s'assurer qu'il n'allait pas courir, bien que ses jambes devaient lui être douloureuses là, le maître de l'équipe d'arts martiaux mit sa main sur son épaule, la serrant fortement entre ses doigts tout en le guidant vers la jeune blessée. Il ne fallut que quelques secondes à nos asiatiques pour qu'ils n'atteignent cette dernière qui était toujours en compagnie du camarade de vito, soucieux de son état. « pardonne-moi. » ces mots furent difficiles à faire sortir de la bouche de notre malfrat mais l'étreinte piquante que lui offrit notre homme parvint à lui délier la langue. Aussitôt qu'il s'excusa, le voleur déposa les affaires sur le sol. En guise de réponse, l'italien le relâcha ; voilà, ça c'était fait : il venait d'apprendre la politesse à un criminel de bas étage. En espérant qu'il retienne la leçon sinon il risquerait de se faire péter autre chose que les genoux la prochaine fois qu'ils viendraient à se croiser ; si toutefois ce jour arrivait.
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MessageSujet: Re: stop bothering me, bastard ღ valenti vito   stop bothering me, bastard  ღ valenti vito EmptyVen 27 Jan - 17:15

Une friction avec un membre du groupe art martiaux, un achat quasi inutile, un vol accompagné d'une chute violente, décidément la journée commençait très mal. Hwang Min était encore assise par terre, à moitié dans les vapes, quand un jeune homme vint à sa rencontre, un inconnu qui avait tout de la carrure de l’étudiant Séoulite aux poches pleines de billets, une sorte de stéréotype du beau gosse friqué; elle ne l'écoutait la questionner sur son état que d'une oreille lointaine. Sa tête lui faisait mal, comme si on venait de l’assommer avec un marteau. Elle pouvait sentir son pouls battre contre les parois de son crâne, ce qui était assez désagréable comme sensation. La danseuse posa une main tremblante à l'endroit du choc et elle devina une bosse naissante se former au niveau du front. Aïe ! Faites que ce ne soit pas visible, espérait-elle vainement. Hwang Min remarqua avec effroi, en croisant son reflet dans la vitre d'un magasin à proximité, qu'elle n'avait pas été épargnée : une tâche cramoisie avait fait son apparition, la garce, elle aurait pu au moins attendre le soir. Dépitée par tant de malchance, la coréenne se frotta le visage, elle sentit une main lui tapoter l'épaule en signe de réconfort mais c'était inefficace, Cho voulait mettre la main sur le type qui l'avait mise dans ce pétrin et avait, de surcroit, volé ses affaires. Pensant que ça allait atténuer sa douleur ou sa colère, la blonde ferma les yeux, se coupant en même temps du monde extérieur. Il fallait un miracle pour que Hwang Min soit apaisée. Ledit miracle arriva plutôt que prévu, pile au moment où ses paupières se relevèrent. Ce dernier était loin de ressembler à ceux que l'on a pu compter dans l'histoire, n'ayant ni l'apparence d'un vieil homme barbu vêtu d'une soutane blanche immaculée ni d'une sainte vierge. Sa première impression ? Miam, sexy ! Cependant son attention ne resta pas longtemps sur ce beau coréen mais elle se reporta sur le minable personnage qu'il tenait par l'épaule d'une main ferme. Les traits du visage de la jolie blonde se durcirent en l'apercevant, elle se redressa avec l'aide de l'inconnu, qui s'était auparavant accroupi à côté d'elle, pour faire face aux deux nouveaux arrivants. Le voleur n'avait pas l'air motivé de rendre son butin ou de renier ses intentions, il ne la regardait même pas dans les yeux. Il bredouilla une phrase inaudible aux oreilles de la coréenne, elle fronça les sourcils et ne répondit pas. Soudain une expression de souffrance traversa son visage, il s'inclina légèrement et lui murmura des excuses un peu plus conventionnelles. Le chapardeur lui rendit sur le champ son sac ainsi que son sachet, il fut relâché et, visiblement, se détendit et s'apprêta à partir. Toutefois Hwang Min lui fit signe de ne pas bouger, elle s'approcha lentement vers lui, l'air impassible. Lorsqu'elle fut devant lui, un rictus mauvais s'invita dans le coin de sa bouche puis elle lui dit sur un ton sec. « Tu te prends pour qui, connard ? » Sur ce, la séduisante danseuse posa ses mains sur ses épaules et lui frappa sauvagement l'entre-jambe avec le genou. L'homme s'effondra sur le sol en se tordant de douleur, l'insultant au passage de tous les synonymes de "fille de joie". Hwang Min s'écarta du voleur pour prendre ses affaires. Elle voulut remercier l'étudiant qui avait rappliqué immédiatement après sa chute en lui offrant une bise, mais il fit un pas en arrière quand elle tendit la joue, restant sur la défensive. Ce comportement fit sourire la coréenne qui préféra ne pas insister et s'inclina avec respect. L'autre asiatique quant à lui paraissait moins traumatisé, néanmoins elle ne voulait pas risquer un autre refus. La jeune femme au regard captivant courba simplement l'échine en psalmodiant des remerciements et leur tourna le dos pour s'en aller. Derrière elle, Hwang Min entendait toujours le ravisseur hurler à la mort. Il n'avait cas pas l'attaquer. Bâtard.

Cho s'était rendue aux toilettes pour femme du deuxième étage. Elle scrutait son visage dans un grand miroir, remarquant que sa bosse avait cessé de grandir mais que la tâche sur son front avait doublé de volume, s'étalant presque sur toute la surface frontale. N'ayant pas envie qu'on la dévisage à cause de ça, la coréenne appliqua une couche de fond de teint pour tenter de la camoufler. Au final, personne ne pouvait deviner quoi que ce soit à moins d'être nez-à-nez avec elle. Hwang Min laissa échapper un profond soupire. Un bruit de chasse d'eau retentit puis une femme d'âge mûr quitta une cabine pour se rincer les mains. La charmante asiatique fut soulagée, malgré la douleur qui lui lancinait toujours la tête, car la dame ne fit pas attention à elle, ce qui voulait signifiait que c'était totalement invisible. Hwang Min s'extirpa hors des toilettes, manquant de bousculer une vieille femme qui se déplaçait difficilement et avec une canne. La danseuse ne prit même pas la peine de s'excuser même si elle avait entendu la personne âgée se plaindre, elle alla s'asseoir à la terrasse d'un café qui était situé dans l'allée centrale. « Vous désirez boire quelque chose ? » « Un scotch ... euh non, finalement une limonade ». Son professeur principal lui avait déconseillé de boire de l'alcool avant les représentations de fin février, c'était un moment important donc elle devait rester concentrée sur son travail mais aussi éviter tout excès. La demoiselle referma la petite carte des boissons pour la reposer sur la table. L'homme s'éloigna et tout en le suivant du regard, elle se mordit mignonnement la lèvre inférieure. A sa grande surprise, quand ses pupilles quittèrent le postérieur appétissant du serveur, Hwang Min croisa le regard de l'un des deux beaux garçons qu'elle avait rencontré auparavant. L'étudiant concerné murmura quelque chose à l'oreille de son ami et celui-ci se retourna vers elle. La séduisante asiatique baissa les yeux, faignant de ne pas les avoir vu tout en se concentrant sur l'écran de son Smartphone. « Une limonade ». « Mh ». Ça t'arracherait la gueule de dire merci ? La coréenne hocha la tête puis glissa la paille entre ses dents pour aspirer délicatement le liquide sucré. Elle crut voir, du coin de l’œil, les deux ombres à sa gauche bouger; Cho était sur le point de pivoter discrètement pour voir ce qu'ils faisaient -trop curieuse- lorsque sa sonnerie de son téléphone portable se fit à nouveau entendre. « Allô ! Oui ? Ah c'est toi ... D'accord ... » Commença-t-elle tout en sirotant sa boisson. « C'est toi qui m'a appelé tout à l'heure ... Hm, je me demande qui c'est alors ... D'accord, à ce soir. Bisou. ». La Lusus raccrocha après avoir mimé le son d'un baiser. Elle sortit de son sac un magazine de sport et l'ouvrit au hasard, la blonde fit semblant de s'intéresser à un article sur l'équipe nationale de Karaté du pays qui avaient apparemment recruté de nouveau futurs champions. « Tss. Que c'est chiant ... » Avoua-t-elle à voix basse. Hwang Min sursautant au moment où une tête vint se glisser à côté de la sienne, effleurant son épaule.
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