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hey ! i'm Ahn Hyo Shin ★ Messages : 97 Secta ? : non. Filière &année : Musique, baby. Situation amoureuse : Pianophile, c'est possible?
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| Sujet: « All badass and sh*t. » Mer 8 Fév - 18:00 | |
| Ça doit faire quinze bonnes minutes que je fais le piquet comme un imbécile devant les portes du Sanrio. Entrer ou ne pas entrer là est la question. Je ne suis pas un poète dans l’âme, mais mon amour pour la franchise coréenne était tout ce qu’il y a de plus dramatique. Un mec qui aime Hello kitty, vous avez déjà vu ça? Ouais, ben moi non plus. Ça ne m’empêche quand même pas d’avoir la tête d’un martyre face à son bucher. Je suis intérieurement tiraillé par la profonde envie de garder ma fierté en un morceau et celle de me jeter comme un amant dévoué dans les bras imaginaires de la boutique. Ouais, c’est plutôt pathétique. Mon amour pour l’adorable chatonne Coréenne dépasse même mon propre entendement. C’est plus fort que moi et je n’y peux rien. Je suis incapable de résister à ses petits yeux ronds, ses mignonnes petites oreilles et tout ces adorables produits dérivés qui me donnait l’impression d’être une anorexique dans un magasin de bonbon. Et puis merde, je rentre. Rapidement accueilli par une orgie de couleur pastel, une employée me salue de la caisse. Elle fronce ses jolis sourcils en levant la tête sur moi. Tu ne t’attendais pas à voir un mec (sublime de surcroit), hein, ma belle? Je lui décoche mon plus beau sourire, ce qui l’a fait rougir jusqu’aux oreilles. Elle détourne les yeux, gênée et je ricane pour moi-même. Ne soit pas embarrassée mon cœur, personne ne pouvait résister à mes charmes. Mes yeux parcourent rapidement les allées et je repère rapidement un ou deux trucs qui m’intéressent. La démarche nonchalante, je passe d’une rangée à l’autre et perds rapidement la notion du temps. Franchement, c’est quasiment malsain. S’ils installaient un piano ici, je pourrais littéralement vivre dans le magasin. Je sais, je sonne comme une tapette. Sauf que j’en apprécie chaque minute, comme une vidéo porno sur internet. Je gagne enfin la caisse, mes achats dans les mains : Un stylo rose qui brille quand tu écris et une pochette à cellulaire blanche avec le logo d’hello Kitty sur le dos, que je dépose sur le comptoir. La caissière les regarde et hausse un sourcil, surprise. Je passe une main nerveuse dans mes cheveux blonds. « C’est pour ma copine, elle est folle de ce genre de truc … » Je n’ai pas pu m’empêcher de me justifier. Je sais, c'est bête, mais je n’aime pas passer pour un crétin aux gouts efféminés. La demoiselle hoche la tête, compréhensive. Serait-ce une once de déception que je vois briller dans son regard? Je m’attarde un instant sur sa silhouette et apprécie ce que je vois. Elle a dû s’en rendre compte, parce que ça voie est soudainement montée d’une octave. Elle m’annonce le prix et je sors l’argent de mon porte-feuille. C’est quand même du gâchis, me dis-je. Si je l’avais croisé dans un bar, je n’aurais pas hésité à lui payer un verre ou deux. Elle me rend la monnaie et me souhaite une bonne journée. Je lui décoche un clin, sans lui retourner la formule de politesse. À quoi bon? Je sais bien que ma seule présence suffisait à faire de sa journée la plus merveilleuse de sa vie. Je prends mon sac, pivote sur moi-même et gagne la sortie. Je plonge la main à l’intérieur à la recherche de ma nouvelle couverture à cellulaire, lorsque qu’elle que chose de dure rendre en collision avec moi. Mon sac s’étale au sol et je passe proche de perdre l’équilibre. Contrarié je lève les yeux sur le malheureux coupable et m’exclame :
« Bordel, c’est quoi ton problè… »
Sauf que je ne termine pas ma phrase, elle ne m’en a pas laissé le temps. Devant moi, une blonde langoureuse me fixe, béate. J’ai l’impression de me prendre une gifle en pleine face lorsque je la reconnais : elle est une des étudiantes du programme de théâtre. Comment je le sais? Croyez-moi, des jambes comme ça, il n’y en a pas trente-six paires à Séoul. Aussi surprise qu’elle, je la dévisage comme si elle m’avait annoncé être enceinte de mon enfant. Son regard se détache lentement de moi et se dépose à mes pieds. Je la suis et tombe sur mes achats, étendus au sol. Mes joues s’enflamment et je lâche un juron. Je me jette littéralement à terre, pour ramasser le dégât.
« Est-ce que tout va bien, ici? »
Je lève les yeux sur la caissière, qui semble sincèrement inquiète. Elle avait surement été témoin de notre collision et était venue s’enquérir de notre bien-être. Si ce n’était pas gentil. Je détourne les yeux embarrassés et marmonne un truc genre : « Ouais, ouais, ça va. » Je me relève et m’apprête à repartir, sauf que l’emmerdeuse à pas fini de me faire chier. Elle ouvre ses grands yeux de poisson et comme si elle avait soudainement compris le mystère des pyramides, s'exclame: « Ho, est-ce qu’il s’agit de votre petite amie? » J’arrête mon élan et lui décoche le regard le plus meurtrier de ma vie. « Quoi? » Soudainement mal à l'aise, elle joue avec le rebord de son tablier et murmure : « Vous savez, celle pour qui vous avez acheté les… » Elle se tait, comprenant soudainement la stupidité de son geste. Je me mets à rire, même si j’étais loin d’être amusée. « Je voulais garder la surprise, mais je crois que c’est raté… » Mon ton est froid, cassant, mais je réussis quand même à faire apparaitre un sourire sur mes lèvres. Je fais de nouveau face à la jolie blonde et lui prends la main. « Tu vois chérie, c’est pour ça que je t’avais demandé de m’attendre à la fontaine. » Je sors ma lèvre inférieure et lui jette un regard boudeur. Profondément gênée, la caissière se confond en excuses. C’est çaa connasse, tu fais bien de te sentir mal! Me dis-je rageusement pour moi-même et dire que j’ai songé un moment à coucher avec elle. D’un pas mécontent, je force la belle à me suivre en dehors du magasin. Je mets le plus de distance entre le Sanrio et moi et réalise enfin que la paume de l’étudiante repose toujours au creux de ma main. Je la relâche subitement et essuie mes doigts contre la surface de mon jean. Fuck. Je me mords la lèvre et ébouriffe ma chevelure dorée. Je fais quoi maintenant? Elle était au courant pour pour mes « achats », je ne pouvais quand même pas la laisser laisser filer et ruiner ma réputation! Je lui décoche un regard menaçant et m’approche d’elle en la pointant de l’index droit.
« Écoute, je ne te connais pas, tu ne me connais pas et t’as rien vue de ce qui c’est passé tout à l’heure, pigé? »
J’essaie d’avoir l’air méchant, ce qui relève de l’effort olympique pour un mec qui vient de s’acheter un crayon lumineux hello kitty. Sauf que je m’en moque, du moment qu’elle y croit. J’ai une réputation à tenir et encore de millier de femmes à sauter. Hors de question qu’elle me gâche le coup.
« Si jamais j’apprends que t’as parlé, je te promets que je vais faire de ta vie un enfer… »
Et je le pensais sincèrement.
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| | | hey ! i'm Kim Su Hee ★ Messages : 43 Secta ? : non. Filière &année : quatrième année de théâtre, darling. ♥ Situation amoureuse : Je possède un harem b'by, tu veux en faire parti? ♥
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| Sujet: Re: « All badass and sh*t. » Jeu 9 Fév - 3:22 | |
| Hey les amis, vous savez ce qu’on va faire lorsqu’il fait si beau à l’extérieur? On va mater les jolis garçons en débardeur et en mini-jupe! Quoi? Les garçons ne portent pas de mini-jupes? Ha mais ça c’est parce que vous ne connaissez pas ma volonté de fer. Si je veux qu’un joli petit mâle porte un de ces vêtements révélateurs, il va le faire, sinon le sang argenté de licorne va couler. Abondamment. Vous vous êtes fait l’image? Parfait, nous pouvons continuez.
Bref, comme il est dit ci-haut, la jeune femme que je suis avait décidé de prendre cette journée de congé ensoleillé à l’extérieur. Prendre une marche, admirer le paysage (ouais okay, les garçons plus que la nature mais ça, ce n’est qu’un détail futile…) et bien sûr… faire les magasins! Vous savez, être dans le profil théâtre peut être taaanntt épuisant. Une femme de mon calibre doit bien faire reposer son talent de temps à autre. Et quoi de mieux que de faire allez la carte de crédit de papa dans les boutiques? Eh bien rien d’autre. Vous voyez, j’ai même pris la peine de répondre à votre question, pas besoin de me remercier voyons. Comme je suis une fleur, n’est-ce pas? La journée s’annonçait bien banale malgré tout : aucun solde, aucune victime sur qui me rincer l’œil… Grand Barbu, pourquoi es-tu si cruel aujourd’hui? Haaa, comme parfois j’aimerais avoir ton numéro de portable pour pouvoir te passer des petits coups de fil. Histoire que tu fasses de mes journées des scènes dignes des meilleurs comédies romantiques ou encore un de ces films pornographiques avec un de ces scénarios touchant et ahurissants. Quoi? Je n’ai pas dit pas pornographique, j’ai dit holographique. Geez, vous entendez bien ce que vous voulez entendre… Bref, je continu toujours d’avancer dans cette foule de gens pour aller… HOHEMJI! Vous avez vu ce survet’ rose avec Hello Kitty? Trooooop sublime! Je dois me le procurer au plus vite et puis…
« Cerveau, merde, est-ce que t’as fini de me faire divaguer sur tout et sur rien? » « Okay, c’est bon, je vais faire en sorte que tu te concentre que sur un seul et unique sujet à l’avenir… » « Tu ne recommenceras plus? » « Non, t’inquietes, je vais faire gaffe, mais toi aussi tu devrais faire attention… » « Merci… euh, quoi? »
Parfois, les conversations avec votre mental peuvent tourner au vinaigre bien plus rapidement que vous ne le croyez, j’en suis la preuve. Aussitôt que j’ai reprise conscience de ce qui m’entourait, cela ne m’a pas pris plus d’une seconde que je me retrouvais déjà au sol. Ça doit être encore le coup d’un de ces stalkers à la con qui me désire un peu trop. Je me frotte un peu la hanche histoire de clamer la douleur et puis je suis surprise de ne pas me retrouver face à face avec un de ces mecs hideux boutonneux avec écrit sur le front « j’aime les hentais ». Au contraire, c’est un beau gosse dans la jeune vingtaine blond. Le beau gosse blond du profil musical qui se spécialise dans le piano ajouterais-je. Hihi ♥. Dieu, finalement, tu vas peut-être réellement réussir à faire tourner cette journée en histoire digne d’Hollywood. Bref, je le dévisage, lui et son corps, et puis… UN COPAIN HELLO KITTY. C’est que j’aurais crié, s’il ne s’aurait pas jeté sur ses objets tel un prédateur, honteux.
« Je voulais garder la surprise, mais je crois que c’est raté… Tu vois chérie, c’est pour ça que je t’avais demandé de m’attendre à la fontaine. »
Qué? (ouais, ça m’arrive de parler espagnol) mais qu’est-ce qu’il baragouine celui-là? Je n’ai même pas le temps de rien faire n’y de comprendre la situation que je me fais traîner en dehors du magasin.
« Écoute, je ne te connais pas, tu ne me connais pas et t’as rien vue de ce qui s’est passé tout à l’heure, pigé? Si jamais j’apprends que t’as parlé, je te promets que je vais faire de ta vie un enfer… »
Stop. Tout c’est tellement passé trop vite, j’ai besoin d’analyser. J’entre dans le Sanrio histoire de me procurer le survet’, je tombe nez à nez avec un demi-dieu qui était également dans ce magasin et puis ce dernier me fait des menaces pour que je ne divulgue pas ses achats. Okay, c’est bon je m’y retrouve. Je m’y retrouve même très bien.
« On ne se connait pas c’est vrai, mais ça va pas tarder, crois-moi », dis-je en le regardant de la tête aux pieds d’un regard intéressé. « De toute manière mon beau, je ne crois pas que tu sois en mesure de me faire des menaces, tu ne crois pas? C’est quand même toi qui m’es tombé dessus et qui a échappé ton sac et par le fait même, tes objets. Alors, si tu ne veux pas que je parle, tu vas me suivre ♥. » Je ne prends aucunement quelques instants pour entendre ce qu’il a à dire que je lui prends la main et que je le traîne avec moi jusqu’au magasin qu’il a tant essayé de fuir. Si, si, le Sanrio. Je le laisse en plan dans l’entré quelques instants et puis je reviens rapidement lui reprendre à nouveau la main pour maintenant le traîner vers les cabines d’essayage.
« Prend ça et va l’essayer. Enfin, tu peux refuser si tu veux mais, je ne crois pas que t’ai envie de voir plaquer sur tous les murs du local de musique ton petit secret, n’est-ce pas? » Et ça, c’est avec le sourire le plus angélique que je lui dis cela. Je le pousse de force dans la cabine pour qu’il puisse essayer ce que je viens de lui donner. Eh oui, je sais bien, ça aurait été tellement plus amusant d’entrer dans la cabine d’essayage avec lui mais bon, on va faire durer le plaisir un peu. Tout d’un coup, c’est un mignon tout beau garçon accoutré d’un pyjama uni d’Hello Kitty qui sort. Vous savez, ce genre de pyjama avec la capuche? Ravie, je lui saute au coup et je l’amène près d’un miroir pour qu’il se contemple. Ouais d’accord, ce n’est vraiment pas si mal comme première étape. Attendez, je n’ai pas encore sorti les fouets et le cuir. Je me mets alors derrière lui et appuie ma tête sur son épaule, histoire d’être près de son oreille. Doucement, je lui murmure : « Ne t’inquiètes pas, je te ferai pas sortir avec le pyjama, tu le mettras que lorsqu’on sera tout le deux. » Et puis toujours à le chambarder comme un sac à pomme de terre, je le repousse dans la cabine pour qu’il se change. « Au fait, je te le paie. Maintenant, tu passes le reste de la journée avec moi que tu le veuilles ou non. On peut continuer à aller faire les boutiques histoire que je t’achète deux ou trois sous-vêtements si tu veux. Ha mais, comme suis-je bête, t’as pas vraiment le choix mon beau Kitty. »
Ouais, Kitty. Parce que les noms, bah c’est chiant à apprendre. De toute façon, ce pseudonyme est parfait pour un amoureux d’Hello Kitty et aussi… histoire de m’amuser avec lui parce que oui, la mini-jupe sera pour plus tard ♥. |
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| Sujet: Re: « All badass and sh*t. » Dim 12 Fév - 23:07 | |
| Vous savez, dans la vie, il y a des choses que même les compliments ne peuvent pas te faire oublier. Comme ton premier plan à trois, tes premiers éléphants roses après un tripe de I ou la fois ou une meuf timbrée t’avait forcé à essayer un pyjama Hello Kitty. Vous voyez ou je veux en venir? Franchement, j’sais pas si je dois commencer à flipper ou me mettre à chercher les caméras cacher. Et puis merde, je fais les deux. Y’à pas moyen qu’une nana, même avec des jambes de rêve, me fasse de l’attitude. Enfin je dis ça, sauf qu’au fond, je le trouve plutôt sympa son pyjama. Merde, j’ai vraiment dit ça? Ça doit être tout ce foutu rose qui commence à me monter à la tête. Ouais, c’est soit ça ou les hormones. Parce que je ne vois franchement pas pourquoi je la laisserais me trainer comme ça, si ce n’est pas pour le lui faire payer plus tard. Façon nature, si vous voyez ce que je veux dire. Fière de ma tirade mentale, j’admire mon reflet dans le miroir. Sérieux, même en pyjama one-piece, je reste le truc le plus bandant que je n’ai jamais vu. Ce n’est pas mêlant, si je pouvais, je me ferrais l’amour là, tout de suite. Ouais je sais, j'essai de gagner du temps et ça marche même vachement bien. Je ne sais pas trop pourquoi j’ai accepté de l’enfiler en premier lieu, tout ce que je sais, c’est que je suis plutôt docile pour un mec qui se disait prêt à lui faire avaler se bas pour la faire taire. Je pousse, un soupire, et me mets soudainement à rêver de cigarettes et de batte cloutées. N’importe quoi pour faire mieux passé cette foutu journée, même si ça voulait dire finir en prison pour meurtre prémédité. Ne faites pas cette tête, je ne le pensais pas vraiment. Ouais, c’est ce que comptait dire à la police lorsqu’ils retrouveraient son cadavre. Haha, ce que je suis drôle. Quasiment autant que la tête de la caissière lorsque je quittai enfin la cabine d’essayage. Je crois même qu’il y à un mot pour décrire ce genre de situation, ça commence par ri, fini par le. Besoin de vous faire un dessin? Pour tout vous dire, rendu à ce point, je ne sais même pas si je devrais me forcer à cacher mon embrassement. J’abaisse la capuche du pyjama de coton et fais un tour sur moi-même. Les bras croisés, je m’arrête et m’accote le dos contre la porte de la cabine.
« T’es contente là? » Je m’exclame froidement, pris d’un léger tournis. « Si tu y vois pas d’inconvénient, maintenant j’aimerais bien aller me creuser une tombe et mourir de honte, tranquillement. » Je lève les yeux au ciel et souffle une mèche blonde qui s’est glissée devant mes yeux. De sa caisse, l’employée nous lorgne toujours, le regard vaguement amusé. Malheureusement, j’ai à peine le temps de penser à la façon de lui faire ravaler, que déjà l’autre idiote me tire vers un miroir. Les yeux brillants comme des diamants, je me dis que ça serait quasi mignon si elle n’était pas aussi givrée sur les bords. Je me lorgne de haut en bas pour la mille et unième fois : j’ai vraiment l’aire d’un crétin, y’a pas de doute. Ce qui ne semble pas déranger mon cauchemar monté sur talon haut, qui décide tout bonnement de s’accoter la tête sur MON épaule. Comme si je lui avais donné la permission d’abord, je ravale une grimace et la fusille du regard. J’espère que la bêtise n’était pas le genre de truc qui s’attrapait comme une maladie génitale, ou j’étais foutu.
« Ne t’inquiète pas, je ne te ferai pas sortir avec le pyjama, tu le mettras que lorsqu’on sera tout le deux. »
Je reste bête un moment, faut dire que je ne m’y attendais pas vraiment à celle-là. Elle est sérieuse ou s’est moi qui pense encore comme un pervers? Bref moment de réflexion, je la dévisage comme si je la voyais pour la première fois. Pas de doute, elle me fait de l’œil. Pas que je sois étonné, hein, à sa place je n’aurais pas hésité. Sauf que si elle me voulait dans son lit, elle n’était pas obligé de m’humilier avant, suffisait de demander. Pas comme si j’aurais refusé quoi que ce soit à sa paire de jambes interminable et pendant deux secondes, je me surprends même à m’imaginer des trucs pas super catholiques. Quoique, à bien y penser, ça surprenait vraiment quelqu’un? Franchement, je n’avais jamais vraiment été reconnue pour mon esprit essentiellement puriste. Je me décroche de sa poigne et me retourne, vaguement amusé.
« Si c’est toi qui me l’enfiles, je ne suis pas contre… »
J’hausse les épaules, l’air nonchalant et m’attends sérieusement à la voir rougir jusqu’aux oreilles d’une seconde à l’autre. Au lieu de ça, elle m’attrape par le poignet et me tire littéralement jusqu’à la cabine d’essayage. Merde, elle pourrait au moins se forcer à avoir l’air un peu plus ému que ça. C’est une queue qu’elle me cache derrière sa mini-jupe, ou quoi? S’il vous plait, faites que je me trompe, ou je m’enfile une balle dans la tête. Derrière la porte, je peux l’entendre continuer son monologue. C’est moi ou elle aime s’entendre parler? Je sais bien, je suis qui pour parler. Heureusement, moi, je ne kidnappe pas des innocents pour les habiller contre leurs gré. Je dis juste ça comme ça… « Au fait, je te le paie. Maintenant, tu passes le reste de la journée avec moi que tu le veuilles ou non. On peut continuer à aller faire les boutiques histoire que je t’achète deux ou trois sous-vêtements si tu veux. Ha mais, comme suis-je bête, t’as pas vraiment le choix mon beau Kitty. » Mes dents grincent au joli petit sobriquet qu’elle m’avait trouvé. Kity, elle déconne? « On en est déjà au petit surnom? Je ne croyais pas qu’on était déjà aussi proche… » Il y a un brin de sarcasme dans ma voie, mais je ne crois pas qu’elle va le comprendre. Grand bien lui fasse, les insultes semblaient lui couler dessus comme de l’eau sur un imperméable. Sans grand regret, je me débarrasse du pyjama et continue moqueusement : « Prévoyante comme t’es, t’as aussi pensé aux noms de nom futur enfants, mon coeur? » J’enfile mon t-shirt imprimé et me débats quelques minutes avec mon pantalon. Une fois complètement habillé, je pousse la porte de la cabine qui s’en va se cogner bruyamment contre le mur. À mon plus grand damne, elle n’a pas bougé d’un pouce et me reluque comme un animal en cage. Ce que je ne dois pas être loin d’être. Je fronce les sourcils.
« Je veux bien jouer à la poupée avec toi, mais j’te préviens tout de même: c’est hors de question que j’enfile de la dentelle. »
Je lui jette son foutu one-piece Hello Kitty au visage et la dépasse sans me soucier de si elle l’a attrapé. Rendu là, je n’en ai pas grand-chose à branler. Je gagne rapidement la porte du magasin et sot sans demander mon reste. Si elle croit que je vais retourner à la caisse, elle se fou un doigt dans le… Vous savez quoi. Malgré tout, je l’attends sagement à la sortie, en jouant avec l’intérieure des poches de mon pantalon. N’allez pas vous faire des idées, j’essayais simplement de garder mon image intacte. Et puis, si entre temps, je réussissais à prend mon pied, c’était toujours ça de gagner.
« Alors, c’est quoi le plan, maintenant? » Lui demandais-je sut un ton ennuyé, lorsqu’elle mit finalement le pied hors du Sanrio. « Tu me trimbales comme un sac à main, jusqu’à ce que tu te fatigues ou tu préfères filer direct à mon appartement? » J’hausse les épaules, amusé et continu : « Si tu veux mon avis, j’opterais plutôt pour la deuxième option... » Un sourire pervers étire mes lèvres, mais je le fais disparaitre quasiment aussi tôt. Faudrait pas que ça lui monte trop à la tête, voyez? « Dans tous les cas, c’est toi qui décides, pas vrai maitresse? » Je lui jette un clin d’œil et lui fredonne un « miaou », moqueur. |
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| Sujet: Re: « All badass and sh*t. » Mar 14 Fév - 16:15 | |
| Vous savez, quand vous vous levez un beau matin et que vous croyez simplement que vous alliez magasiner quelques nouveaux vêtements. Vous savez, quand vous rentrez dans les boutiques que vous faites une rencontre inusitée… Eh bien, je n’avais aucune idée qu’en me levant ce matin que j’allais adopter un chat errant. Certes, un matou très bien entretenu, mais une sorte d’animal quand même. J’avais maintenant que principe qu’il allait me suivre partout pour le reste de la journée. Question qu’il trimballe mes sacs et ces genres de trucs, comprenez-moi bien. Après, s’il s’est bien comporté durant la journée, je lui donnerai une gâterie. Peut-être. Peut-être pas, cela va dépendre de la façon qu’il va se comporter.
Bref, je venais tout juste de le pousser dans la cabine d’essayage, histoire qu’il remettre ses vêtements. Si, si je sais. Moi aussi, j’aurais vraiment voulu qu’il garde son pyjama, après je n’aurai eu besoin que d’acheter le collier antipuces et la laisse et j’aurai pu lui faire des promenades. Il aurait été tant mignon… Ma pensée un peu trop rose ne prit pas de temps à se faire briser par la voix du bel homme qui se trouvait derrière la porte.
« On en est déjà au petit surnom? Je ne croyais pas qu’on était déjà aussi proche… Prévoyante comme t’es, t’as aussi pensé aux noms de nom futur enfants, mon cœur?»
Ho ho ho… c’est du sarcasme que je sens là? On peut jouer à deux à ce petit jeu mon cher, il me fera même plaisir d’y participer. Malheureusement, il ne put voir le large sourire qui s’étendait sur mon visage avant que je lui répondre d’une voix mielleuse à souhait : « Tu sais, c’est mon rôle de femme de penser à tout… Eh bien, pour répondre à ta réponse : oui, je leur ai trouvé des petits noms, mais j’ai besoin de ton avis parce que c’est quand même quelque chose qui doit se choisir à deux. Pour le premier, j’avais pensé à « baise » et au second « moi ». Mais bon je ne suis pas certaine si c’est un bon choix. J’aurais aussi les noms de nos gerboises et de nos hamsters, mais ça, je les garde pour plus tard. » Il sortit bruyamment de la salle d’essayage.
« Je veux bien jouer à la poupée avec toi, mais j’te préviens tout de même: c’est hors de question que j’enfile de la dentelle. »
De plus, il prit le soin de me lancer à la figure le pyjama. Oh non. Tu n’as pas juste fait ça. Je vais pardonner ton ignorance cette fois si, mais c’est ton premier strike beauté. Je passe un long soupir et retire le tissu de mon visage avant de l’enrouler sur lui-même, histoire qu’il soit beaucoup plus compact. Lui, il part sans demander son reste. Alors qu’il me tourne le dos, et je ne peux m’empêcher de me mordre le doigt et de le regarder partir au loin. Tu ne sais pas à quel point je vais m’amuser aujourd’hui. Soudainement, je me retourne vers la caissière qui me regarde avec un regard interrogateur. Oue bah j’en ai rien à branlé toi, hein. Seulement, au lieu de lui faire l’attitude, je ne savais tellement pas à quel point que c’était grâce à elle que les évènements sont maintenant tels qu’ils sont.
Maintenant prochaine étape, faire porter de la dentelle à sexy Kitty. ♥
Durant un instant, il me fait un speech mais je me surprends à seulement regarder ses lèvres, sans l’écouter… ha! Le beau papillon qui vole à l’arrière de sa tête. Hoooo, il est trop beau. Et si j’allais l’attraper? Owi! Je sors rapidement de ma bulle lorsque le bel homme devant me fait un miaulement. La femme à l’intérieur de moi se sent fondre. Haaaaa, que je suis faible. Je lui tire un superbe sourire avant de me déhancher vers lui en glissant mon index sur son avant-bras et finalement pour lui prendre la main pour le traîner jusque dans la boutique de sous-vêtements la plus près. Je vous avais prévenu, j’étais vraiment sérieusement quand je disais que j’allais l’amener dans ce genre de boutiques révélatrices. Donc sans le lâcher, mais, on pénètre ensemble dans cet antre de la dentelle et autre tissu en tout genre. Comme une gamine, je me mets à gambader partout en poussant des petits cris d’excitation. Eh oui, j’ai un malsain plaisir à dépenser une fortune pour ces vêtements que seulement quelques chanceux parviennent à voir. Je m’amuse à fouiner un peu partout dans le magasin, laissant Kitty à ses occupations un peu plus loin. Je prends plein de modèles différents de soutien-gorge et de culottes avant d’aller retrouver mon animal domestique. « Kittyyyy, tu veux venir avec moi? J’ai besoin de ton avis pour savoir lesquels me vont mieux. » « Quéééé? Mais tu viens de le rencontrer, tu ne trouves pas que tu vas vite en affaire ma belle? » « Tu sais conscience, il est comme un chat, je n’arrête pas de le répéter. Et qu’est-ce qu’il y a de particulier avec les chats, c’est qu’on s’attache rapidement à ces bestioles. » Bon, où en étais-je… Ah oui! L’essai des sous-vêtements.
La chose magnifique de cette boutique c’est que les cabines sont reculées. Alors je vais pouvoir essayer les morceaux de tissus et les montrer à Kitty pour savoir son avis ♥. Donc, je le laisse devant une cabine et je rentre dans cette dernière. Je me change, j’essaie deux modèles qui vont bien ensemble et je décide de commencer à jouer un peu. J’ouvre la porte et je fixe Kitty d’un regard mielleux. Je baisse la tête et je lève les yeux doucement. « Comment me trouves-tu? » Je fais un tour sur moi-même en levant les bras. « Ça te plait? Je vais allez en essayer d’autres, tu me diras ta combinaison préférer et se sera elle que je garderai pour toi. ♥ » Je retourne dans la salle et je choisis en nouveau duo. Seulement, cette fois, je m’approche de lui et je fais glisser mon doigt sur son torse et je le regarde dans les yeux. « Après, il va falloir choisir quelque chose pour toi, mon beau. » Je m'en rendais peut-être pas compte, mais heureusement que nous étions seuls dans les salles d'essayage...
Finalement, je garde le dernier ensemble rouge et je retourne dans la boutique, mais dans la section masculine cette fois. Je fouille un peu partout pour finalement arrêter sur un morceau qui me plait bien. Je me retourne vers lui avec un regard désireux.
« Diiit, tu vas essayer cela pour moi? Je te promets que tu ne seras pas vraiment déçu, mon chéri. »
Ce fameux sous-vêtement, bah, c’était de la dentelle. |
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| Sujet: Re: « All badass and sh*t. » | |
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